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Un soldat bangladais de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation en République centrafricaine (RCA) a été tué lors d'une attaque armée survenue jeudi 5 janvier à Bokayai, dans le Nord-Ouest de la République centrafricaine (RCA), toujours en proie aux violences, annonce un porte-parole de la mission de maintien de la paix onusienne. L'attaque attribuée à un groupe armé non identifié a visé un convoi de la MINUSCA auquel faisait partie le casque bleu bangladais, en route pour relier sa base de Bocaranga, ville du Nord-Ouest de la RCA distante de 25 kilomètres de la localité de Bokayai, après une patrouille dans la région, rapporte Vladimir Monteiro dans un communiqué de presse. "Le convoi de casques bleus bangladais revenait de la localité de Koui lorsqu'il a essuyé des tirs d'environ 50 assaillants. Le chauffeur du véhicule a été mortellement touché à la tête. Les soldats bangladais ont riposté à cette attaque", a indiqué le porte-parole de la MINUSCA, sans préciser si la riposte de la force onusienne a causé à son tour des morts dans le camp des assaillants. "La mort de ce militaire, mentionne-t-il cependant, porte à trois le nombre de soldats de la paix de la MINUSCA tués depuis le début de 2017, alors qu'ils accomplissaient leur noble mission pour le retour d'une paix et d'une stabilité durable en RCA". La MINUSCA déploie depuis septembre 2014 plus de 11.000 casques bleus pour aider au rétablissement de la paix et de la sécurité en RCA, après la grave crise sécuritaire et humanitaire provoquée par la prise du pouvoir de l'ex-alliance rebelle de la Séléka contre le régime de François Bozizé le 24 mars 2013 à Bangui. Cette mission à laquelle participent les pays de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC) avec d'autres nations a été la cible de plusieurs attaques meurtrières de groupes armés disséminés sur le territoire centrafricain. Mercredi, deux autres Casques bleus d'origine marocaine avaient été tués dans une embuscade. La MINUSCA qualifie d'"agressions" et de "provocations" ces attaques, rappelant que "toute atteinte à la vie d'un soldat de la paix peut être considéré comme un crime de guerre et passible de poursuites par la justice nationale ou internationale", selon le communiqué officiel.