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Kim You-geun, le directeur-adjoint du bureau de la sécurité nationale de la "Maison Bleue", le 22 août à Séoul. |
Photo: YONHAP/VNA/CVN |
"Nous avons décidé qu'il n'était pas dans l'intérêt national de maintenir l'accord qui a été signé avec l'objectif d'échanger des renseignements militaires sensibles", a annoncé Kim You-geun, le directeur-adjoint du bureau de la sécurité nationale de la "Maison bleue", le siège de la présidence sud-coréenne, en référence à un pacte connu sous le nom de GSOMIA.
Le ministre japonais des Affaires étrangères a qualifié ce geste d'"extrêmement regrettable". "Je dois dire que la décision de mettre fin à ce pacte par le gouvernement sud-coréen est une totale erreur de jugement de la situation de la sécurité régionale", a estimé Taro Kono dans un communiqué.
"Nous ne pouvons accepter les affirmations de la partie sud-coréenne et nous allons protester vivement auprès du gouvernement de République de Corée", a-t-il ajouté.
"Nous exhortons chacun des deux pays à continuer à coopérer, à maintenir le dialogue", a affirmé le secrétaire d'État américain Mike Pompeo lors d'une conférence de presse avec son homologue canadienne Chrystia Freeland.
AFP/VNA/CVN