>>Ukraine : les séparatistes promettent de poursuivre l'offensive
Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a condamné fermement samedi 24 janvier l'attaque à la roquette lancée contre la ville ukrainienne de Marioupol, qui aurait tué des douzaines de civils et fait une centaine de blessés. Dans une déclaration publiée par le porte-parole de M. Ban, le secrétaire général a souligné que "les roquettes semblent avoir été lancées sans aucune considération dans des zones civiles, ce qui constituerait une violation du droit humanitaire international". Il a aussi dénoncé l'arrêt unilatéral du cessez-le-feu par les dirigeants des forces rebelles vendredi, et plus particulièrement leurs déclarations provocantes revendiquant plus de territoires, ce que M. Ban a décrit comme une violation des engagements pris lors de la signature des accords de Minsk. Le chef de l'ONU a ainsi exhorté toutes les parties concernées à "redoubler d'efforts" pour faire revivre les accords de Minsk, déclarant que "la paix, l'intégrité territoriale et la stabilité de l'Ukraine, intrinsèquement liées à celles de toute la région, devaient être restaurées au plus vite". Les accords signés en septembre dernier dans la capitale biélorusse de Minsk entre les représentants de Kiev et des rebelles n'ont jamais été complètement appliqués. Plus tôt dans la journée, des missiles Grad ont touché la ville portuaire de Marioupol dans l'est de l'Ukraine. Le nombre de morts est actuellement porté à 30, alors qu'une centaine de personnes ont été blessées. Alexandre Zakharchenko, leader des indépendantistes dans l'est de l'Ukraine, a déclaré que les forces rebelles lançaient une offensive sur Marioupol, qui est sous le contrôle du gouvernement depuis juin dernier.