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Une passagère violée par un chauffeur de Uber en 2014 en Inde poursuit le groupe américain en justice, accusant ses dirigeants d'avoir obtenu son dossier médical pour la discréditer, ont annoncé jeudi 15 juin les avocats de la victime. Cette femme avait déjà attaqué Uber, à l'époque pour "négligence". Le chauffeur, déjà soupçonné d'agressions par le passé, a été condamné à la prison à perpétuité pour le viol de la jeune femme à New Delhi. Cette fois, la victime poursuit l'entreprise de location de voitures avec chauffeur pour diffamation et non respect de sa vie privée, selon le texte de la plainte diffusé par le cabinet d'avocats Wigdor. "Après l'agression sexuelle, (Eric) Alexander (alors à la tête des opérations en Asie-Pacifique, NDLR) s'est rendu à Delhi, où il est arrivé à obtenir le dossier médical de la plaignante, confidentiel et privé, rédigé par les médecins qui l'avait examinée", est-il écrit. Il a ensuite "montré le dossier (au Pdg) Travis Kalanick et à Emil Michael", ex-dirigeant du groupe qui a démissionné lundi 12 juin, qui en ont "discuté ensemble et avec d'autres membres d'Uber, en s'interrogeant sur le fait de savoir si la victime n'avait pas inventé son agression" pour "nuire à Uber", affirme la plainte, qui vise nommément les trois hommes.
AFP/VNA/CVN