>>Attentat de l'EI contre le consulat d'Italie au Caire, un mort
>>Le chef de l'EI en Afghanistan et au Pakistan tué dans une frappe de drone
Un attentat suicide sanglant attribué par le gouvernement islamo-conservateur d'Ankara au groupe État islamique (EI) a frappé le 20 juillet la ville de Suruç (Sud), à la frontière syrienne, faisant au moins 31 morts et une centaine de blessés parmi un groupe de jeunes militants antijihadistes. Si la responsabilité de l'EI se confirmait, cette attaque serait la première commise sur le sol turc depuis l'émergence du groupe jihadiste, qui contrôle depuis plus d'un an d'importantes portions des territoires irakien et syrien, certains proches de la Turquie. D'une rare violence, l'explosion a dévasté à la mi-journée les jardins du Centre culturel de Suruç, où s'étaient regroupés des étudiants désireux de participer à la reconstruction de la ville de Kobané, de l'autre côté de la frontière, détruite lors de la bataille entre l'EI et les milices kurdes de Syrie entre septembre et janvier derniers.
AFP/VNA/CVN