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Après une grève d'une journée qui s'est déroulée jeudi 17 janvier, l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) vient de décréter une deuxième grève, deux jours cette fois, les 20 et 21 février prochians dans la fonction publique et le secteur public, a-t-on appris samedi 18 janvier auprès de la puissante centrale syndicale. L'Instance administrative de l'UGTT a pris cette décision en signe d'escalade suite à l'échec des négociations avec le gouvernement portant sur des augmentations salariales au profit de plus de 750.000 fonctionnaires. À l'issue d'une réunion de cette instance administrative, le secrétaire général de l'UGTT, Noureddine Taboubi, a déclaré aux journalistes que "cette décision reflète le blocage des pourparlers autour des augmentations de salaires et le redressement de leur pouvoir d'achat". "Assez loin d'être une simple finalité, cette grève générale vise récupérer un climat social serein, mais surtout parachever l'établissement des institutions constitutionnelles susceptibles de faire réussir les prochianes élections législatives et présidentielles", a dit M. Taboubi. Ce dernier a insisté que l'UGTT "n'épargnera aucun effort pour défendre la décision souveraine de la Tunisie (...) Nous devons nous serrer les coudes pour améliorer la production et la productivité afin de renforcer les richesses du pays".
AFP/VNA/CVN