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Le Premier ministre grec Alexis Tsipras lors d'une réunion du Comité central de son parti Syriza, le 11 février à Athènes. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ouvrant une réunion du comité central de son parti de gauche, Syriza, M. Tsipras réagissait à l'absence d'avancée constatée vendredi 10 février à l'issue d'une réunion à Bruxelles entre la partie grecque, la zone euro et le Fonds monétaire international.
L'enjeu du rendez-vous était d'ouvrir la voie à un accord pour le maintien du pays surendetté sous perfusion lors de la prochaine réunion le 20 février des ministres des Finances de la zone euro.
Alors que la crainte d'une nouvelle crise grecque a resurgi en Europe et sur les marchés, M. Tsipras a accusé le FMI et le ministre allemand des Finances Wolfgang Schaüble, de "jouer avec le feu".
Il a conditionné un retour à Athènes des représentants des créanciers à un changement de cap du FMI : "Nous attendons le plus vite possible que le FMI révise ses prévisions (...) pour que les discussions puissent continuer au niveau technique", a-t-il lancé. Il a nommément appelé la chancelière allemande, Angela Merkel "à encourager son ministre des Finances à mettre fin à son agressivité permanente" envers la Grèce.
"Le FMI poursuit une partie de poker en faisant traîner les choses car il ne veut pas rejeter la faute sur l'intransigeance du ministre allemand", et "brandit sans cesse de nouvelles demandes absurdes pour que la faute soit rejetée sur la Grèce", a-t-il affirmé.