>>Trump et Abe vantent les liens Washington/Tokyo et leur "amitié"
Le Premier ministre japonais Shinzo Abe (droite) et |
Rencontres bilatérales, dîner avec épouses, conférence de presse commune: le président américain et le Premier ministre japonais se retrouvent pour deux jours dans la luxueuse villa de Mar-a-Lago. Si la Maison Blanche insiste sur les "excellentes relations" entre les deux hommes grands amateurs de golf, le tête-à-tête au soleil pourrait s'avérer délicat. Le Japon a été pris de court par l'annonce surprise et spectaculaire que le 45e président des États-Unis avait accepté l'invitation de Kim Jong Un à le rencontrer.
"La rencontre sera centrée essentiellement sur la préparation des discussions" avec la République de Corée, a prévenu la porte-parole de la Maison Blanche Sarah Sanders lundi 16 avril à bord de l'avion présidentiel Air Force One. Les deux jours de discussions permettront peut-être d'en savoir un peu plus sur le face-à-face très attendu entre Trump et Kim. Car sur le fond comme la forme, les questions sont nombreuses. Dans quelle pays ? À quelle date ? Sur quel format ? Le secret est bien gardé."Les préparatifs sont en cours", a simplement indiqué un responsable américain, soulignant que la fenêtre de tir avancée par Donald Trump "mai ou début juin", tenait toujours.Les initiatives de la Maison Blanche sur le commerce ont du mal à passer à Tokyo. Après la décision de mettre en place des tarifs douaniers sur l'acier et l'aluminium, M. Trump a accepté des exemptions pour les principaux alliés des États-Unis... à l'exception du Japon. Pour Abe, qui avait fait dès le début le pari d'une forme de complicité avec ce président atypique qu'il fut le premier à aller saluer dans la Trump Tower après son élection, la pilule est amère. Il devrait s'employer à souligner la nécessité d'unité, de front commun Japon-États-Unis-UE pour contrer les pratiques jugées déloyales de Pékin.
AFP/VNA/CVN