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Le président américain Donald Trump, le 31 janvier 2020 à la Maison Blanche, à Washington. |
La nouvelle mesure, qui entre en vigueur le 22 février, concerne également la Birmanie, l'Erythrée, le Kirghizstan, le Soudan et la Tanzanie, ont annoncé des responsables de l'administration américaine. Le Bélarus, qui avait été évoqué par le Wall Street Journal et où le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo se rend dans les prochains jours, n'est finalement pas visé.
Le président des États-Unis avait annoncé dès la semaine dernière, en marge du Forum économique mondial de Davos, son intention d'allonger la liste des pays visés par son décret anti-immigration, dévoilé juste après son arrivée à la Maison Blanche en janvier 2017.
"Nous devons rester en sécurité. Notre pays doit être en sécurité", avait plaidé le milliardaire républicain, qui a fait de la lutte contre l'immigration un de ses principaux chevaux de bataille pour son élection il y a quatre ans comme pour sa campagne en vue d'un second mandat au scrutin de novembre.
"La décision du président découle d'une évaluation complète et systématique menée par le Département de la sécurité intérieure", a expliqué vendredi 31 janvier à la presse un responsable gouvernemental, sous couvert de l'anonymat. Il a estimé que les pays concernés s'étaient montrés "incapables" ou "non disposés" à "adhérer" à certains critères "de base" en matière de partage de renseignements, de sécurité nationale et de sécurité publique.
Le décret anti-immigration de 2017 visait principalement des pays à majorité musulmane et interdisait à leurs ressortissants toute entrée sur le territoire américain. Immédiatement baptisé "muslim ban" ou "décret anti-musulmans" par ses détracteurs, il avait provoqué de très vives critiques aux États-Unis comme au sein de la communauté internationale.