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Le président américain Donald Trump s'adresse aux journalistes à bord d'Air Force One le 7 septembre. |
"Maintenant, nous avons ajouté 200 milliards de dollars (de biens chinois faisant l'objet de taxes douanières). Je déteste dire ça mais (...) il y a encore 267 milliards de dollars (de biens chinois prêts à être taxés) rapidement si je le veux", a déclaré le président américain au cours d'un point de presse impromptu à bord de son avion Air Force One.
"Je me montre dur avec la Chine car je dois l'être", a-t-il justifié. "Ils prennent 500 milliards de dollars chaque année", a-t-il ajouté en référence aux importations en provenance de la Chine, qui se sont élevées à plus de 505 milliards en 2017 et qui devraient s'accroître encore cette année.
La Chine importe presque quatre fois moins de biens américains qu'elle n'en exporte vers les États-Unis. Ce qui conforte le président dans l'idée que les États-Unis sont en position de force pour négocier.
Les déclarations de Donald Trump interviennent alors que la période de consultations publiques en vue de taxer 200 milliards de marchandises chinoises supplémentaires à hauteur de 25% s'est achevée jeudi à minuit 6 septembre (04h00 GMT vendredi 7 septembre).
Le locataire de la Maison Blanche n'a toutefois pas été d'une clarté absolue sur l'entrée en vigueur de ces nouvelles taxes.
Cela "pourrait être appliqué très bientôt, cela dépend de ce qu'il va se passer avec eux", a-t-il ainsi déclaré. "Dans une certaine mesure, cela dépend de la Chine".
Plus tôt, le conseiller économique du président Larry Kudlow avait indiqué que le dialogue se poursuivait avec la Chine.
Washington exige en particulier que Pékin réduise le déficit américain de 200 milliards de dollars en ouvrant davantage son marché.
"Nous voulons zéro tarif douanier, zéro barrière douanière, zéro subvention, mettre fin au vol de la propriété intellectuelle, au transfert de technologies", a-t-il insisté. "Voilà nos exigences depuis des mois et pour le moment, celles-ci n'ont pas été satisfaites", a-t-il regretté, malgré des mesures de rétorsion déjà en vigueur.