Hanoi et Hô Chi Minh-Ville rejettent chaque année 30.000 tonnes de déchets dont seuls 10% sont recyclés. |
La mégapole du Sud a continué à mettre en œuvre en 2001 le programme du triage des ordures à la source dans six arrondissements et districts, avec un budget de 284 milliards de dôngs. Grâce au renforcement des activités de sensibilisation, le taux de familles participant à ce programme est passé de 30% à 70%. Pourtant, les résultats sont encore limités en raison du manque de moyens de transport des ordures triés.
En 2010, le complexe de traitement des déchets solides de Da Phuoc a été construit, permettant de traiter 3.000 tonnes d’ordures de la ville. La Sarl de traitement des déchets solides du Vietnam (VWS) y a construit une usine de triage et de recyclage d’ordures d’une valeur de 10 millions de dollars et une usine de production de compost d’une valeur de 7 millions de dollars. Selon les prévisions, au début de l’année prochaine, une centrale fonctionnant à partir de déchets du complexe Da Phuoc, d’une capacité de 12MW, sera mise en service. Malheureusement, jusqu’à maintenant, l’usine de triage et de recyclage d’ordures ne peut fonctionner à cause du manque d’ordures triées à la source.
Solutions
Selon Dao Anh Kiêt, directeur du Service des ressources naturelles et de l’environnement de Hô Chi Minh-Ville, pour que le programme réussisse, il faut tout d’abord investir dans les bases matérielles, en tête équipements de ramassage et moyens de transport...
Il faut renforcer les activités de communication auprès des habitants, pour que le tri des ordures devienne naturel. |
M. Kiêt fait savoir que dans les temps à venir, la ville va mettre en service des usines de recyclage d’ordures permettant de traiter 2.000 tonnes chaque jour. En outre, d’ici à 2015, le programme de triage des ordures à la source sera réalisé dans les zones industrielles, zones franches, hypermarchés, écoles, nouveaux centres urbains, marchés en gros... La ville se concentrera dans l’investissement dans le transport des ordures. Notamment, il faut absolument renforcer les activités de communication auprès des habitants, pour que le tri des ordures devienne naturel.
David Duong, président du conseil d’administration de la compagnie VWS, a partagé : « Le Vietnam en général et Hô Chi Minh-Ville en particulier ont réalisé à titre expérimental le programme de triage des ordures à la source, mais avec des résultats limités en raison du manque des solutions synchroniques et adéquates. Nous sommes prêts à coopérer avec Hô Chi Minh-Ville pour élargir ce programme».
Selon le ministère des Ressources naturelles et de l’Environnement, Hanoi et Hô Chi Minh-Ville rejètent chaque année 30.000 tonnes de déchets dont seuls 10% sont recyclés. La plupart des ordures de Hô Chi Minh sont enfouies.
Huong Linh/CVN