Cornes de rhinocéros : certaines informations de TRAFFIC/WWF sont inecxactes

Certaines informations inexactes, des appréciations subjectives ou des informations imprécises...Tels sont les réactions de la CITES-Vietnam devant le rapport d’étude de la consommation de cornes de rhinocéros au Vietnam, publié par TRAFFIC en coopération avec Ipsos marketing.

Lors d’un point presse du 11 octobre dernier, Dô Quang Tung, directeur de la CITES Vietnam (Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinctions) a fait savoir que fin septembre 2013, l’organisation TRAFFIC/WWF (Commerce international des espèces sauvages/Fonds mondial pour la nature) a publié un rapport d’étude de la consommation de corne de rhinocéros au Vietnam accompagné d’un bref titre «Qui sont les consommateurs de cornes de rhinocéros ?».

Plusieurs informations du rapport d’étude de la consommation de corne de rhinocéros au Vietnam, publié par TRAFFIC, sont inexactes.

Dès sa publication, la communauté internationale a pointé du doigt le Vietnam en tant que consommateur, accusé de ne pas lutter suffisamment contre un trafic qui conduit à des records d’abattage de pachydermes en Afrique du Sud.

«Cela porte atteinte à l’image du Vietnam», a déclaré M. Tùng. Selon lui, même l’ambassade du Vietnam en Afrique du Sud fait l’objet d’informations inexactes dans ce rapport.

Appréciations subjectives

Lors de ce point presse, la CITES Vietnam a cité plusieurs informations subjectives et inexactes contenues dans ce rapport.

Ainsi, l’achat de cornes de rhinocéros en tant qu’articles de luxe par des hommes d’affaires, des personnes connues ou des responsables du gouvernement, ou la possession de cornes comme symbole de la richesse par certains Vietnamiens en milieu urbain, au-delà de leur véracité, seraient l’une des causes principales du braconnage des rhinocéros...

Selon M. Tùng, TRAFIC estimait auparavant que les cornes de rhinocéros au Vietnam étaient employées en tant que remède de la pharmacopée traditionnelle, mais, désormais, elles sont un symbole de statut social. «Ces informations ne correspondent pas à la conception des Vietnamiens quant à l’utilisation de cornes de rhinocéros», a souligné M. Tùng.

En outre, plusieurs informations de ce rapport entraînent des méprises chez son lecteur. En effet, selon M. Tùng, l’objet de ce rapport était d’évaluer la conscience, l’attitude et l’utilisation de la corne de rhinocéros qu’ont en général les Vietnamiens. Or, les interviews n’ont été menées que sur un petit échantillon de personnes à Hô Chi Minh-Ville et à Hanoi. C’est pour cette raison que les informations recueillies sur le nombre d’utilisateurs de cornes de rhinocéros sont inexactes.

La méthodologie est contestable également, en ce sens que ces interviews ont été réalisées par Ipsos Marketing, un spécialiste de l’étude de marché et de mercatique, pour un rapport qui n’est ni plus ni moins qu’une étude sociale.


Des informations inexactes

Selon Naomi-Doak, chef de la Représentation de TRAFFIC-Asie du Sud-Est, certains articles écrits par des journalistes étrangers ont donné des informations inexactes au regard des informations fournies par TRAFFIC. Ce dernier a demandé et demandera à ces journalistes de vérifier leurs informations et sources.


Huong Linh/CVN

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