>>Transat Jacques Vabre : les bateaux du Vendée Globe entrevoient le Pot-au-noir
>>Transat Jacques Vabre : Cammas/Caudrelier sortent enfin du pot au noir
Les skippers Franck Cammas (droite) et Charles Caudrelier manœuvrent à bord de leur trimaran géant volant "Maxi Edmond de Rothschild", le 27 octobre, lors de son convoyage entre Lorient et Le Havre, à dix jours du départ de la Transat Jacques Vabre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le duo de skippers, alignés dans la catégorie la plus rapide de la flotte (les Ultimes), présente une belle avance sur ses poursuivants directs (environ 290 milles nautiques soit 537 km), Armel Le Cléach' et Kevin Escoffier (Maxi Banque Populaire XI) mais ils ne s'emballent pas pour autant.
"C'est toujours sympa d'avoir un temps d'avance sur nos poursuivants comme ça, ça nous permet de mieux gérer les choses, mais il ne faut pas oublier qu'en multicoque ça ne représente pas beaucoup de temps, donc ça peut revenir vite", a souligné lors d'une vacation avec le PC course Cammas dont le bateau glisse bien après des moments difficiles dans la houle.
"Là, la mer est bien aplatie mais nous avons eu une mer de face assez grosse. Trente nœuds en plus de la houle ce n'était pas très confortable… Nous avons des conditions vraiment sympas, faciles, nous ferons le même parcours au retour !", a-t-il ajouté.
Le navigateur ne pense pas arriver en Martinique "avant mardi soir 23, voire mercredi matin prochain 24 novembre". "Ça va aller vite pour remonter vers Sao Paulo, mais ensuite les trois derniers jours seront compliqués".
Les Ultimes ont un parcours bien plus long que les trois autres classes de bateaux, un choix de la direction de course pour permettre une arrivée relativement groupée des vainqueurs de chaque classe.
Bateaux-stars du Vendée Globe, les Imoca - qui sont des monocoques et donc moins rapides que les multicoques - n'auront pas à descendre jusqu'à l'archipel de Trindade mais devront tourner au point de passage de Fernando de Noronha.
En tête des Imoca, Thomas Ruyant et Morgan Lagravière (LinkedOut) entraient mercredi 17 novembre dans le pot au noir, cette zone de convergence inter tropicale redoutée des marins, où les vents peuvent amener la tempête tout comme il peut n'y avoir aucun souffle.