>> Tour d'Italie : Pogacar assomme définitivement le Giro
>> Tour d'Italie : Pogacar écrase le peloton et le peloton applaudit
>> Tour d'Italie : le numéro de Steinhauser devant Pogacar
Le Belge Tim Merlier (centre) remporte au sprint la 18e étape du Tour d'Italie, le 23 mai à Padoue. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
C'était l'avant-dernière occasion pour les sprinteurs de s'illustrer dans cette 107e édition du Giro avant la dernière étape dimanche 26 mai à Rome.
Devant le Colisée, Merlier (Soudal-Quick Step) aura l'occasion d'égaliser avec l'autre homme fort des arrivées groupées, l'Italien Jonathan Milan, vainqueur de trois étapes déjà mais seulement deuxième à Padoue après un sprint cafouillé.
Le géant de Lidl-Trek s'est laissé enfermer dans le dernier virage et a démarré son sprint trop tard après avoir perdu la roue de ses poissons-pilote qui se retournaient pour le chercher du regard.
"Mes coéquipiers m'ont mis dans une position parfaite mais j'étais trop loin et j'ai perdu leur roue. C'est de ma faute", a-t-il dit.
Milan a fini par trouver la faille pour remonter ses adversaires un par un, dont l'Australien Kaden Groves, troisième. Mais trop tard pour dépasser un sprinteur de la trempe de Merlier en route pour sa 43e victoire professionnelle, la 9e cette saison.
Tim Merlier sur le podium après sa victoire dans la 18e étape du Tour d'Italie, le 23 mai à Padoue. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Deux victoires ici, neuf cette année, c'est une bonne saison pour moi. On était toujours bien placé, le dernier kilomètre a été très rapide et j'ai su attendre mon moment", a réagi le Belge de 31 ans, lancé au kilomètre par son coéquipier Julian Alaphilippe, lui-même vainqueur d'étape il y a une semaine.
Merlier et les "rageux"
C'est d'ores et déjà un Giro réussi pour l'équipe Soudal-Quick Step qui, après une campagne de classiques décevante, chasse des étapes en Italie avant de se concentrer sur Remco Evenepoel et le classement général pour le Tour de France.
Merlier, outre le fait de louer la qualité de son vélo et de sa combinaison, était ravi de clouer le bec aux "rageux" en remportant pour la première fois deux étapes dans un même grand Tour.
Le Slovène Tadej Pogacar lors de la 18e étape du Giro, le 23 mai entre Fiera di Primiero et Padoue. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Les gens me demandent pourquoi je ne prends pas la roue de Milan, mais je n'aime pas me focaliser sur un autre sprinteur. On a fait notre propre truc et on peut s'en féliciter", a ajouté le Flamand.
Les coureurs du classement général ont, à l'image d'un Pogacar très détendu, vécu une journée tranquille jeudi derrière 16 mai une échappée de quatre puis cinq coureurs repris à dix kilomètres du but.
"Une journée parfaite, avec de bonnes jambes, je suis très heureux de ma journée", a dit le Slovène.
Cela va changer dès vendredi 24 mai avec une nouvelle étape de montagne jusqu'à Sappada et surtout samedi avec la double ascension du Monte Grappa, dernière opportunité pour tenter de bousculer l'ordre établi avant la parade dimanche à Rome.
S'il ne reste guère de suspense pour la victoire finale, puisque Pogacar possède une avance énorme de 7 min 42 sec sur son dauphin, le Colombien Daniel Martinez, la course au podium et pour une place dans le Top 10 reste très disputée.
AFP/VNA/CVN