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L'Italien Alberto Dainese, vainqueur au sprint de la 17e étape du Giro, le 24 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Une échappée tenue en laisse par un peloton paresseux avant de se mettre en route et de rattraper les fuyards, un sprint massif sans chute et des favoris au chaud dans la roue de leurs équipiers : la 17e étape, arrivée au bord de la mer, à quelques kilomètres au nord de Venise, a comblé le peloton, ravi de vivre enfin une journée tranquille dans ce Giro éreintant.
Sous une météo agréable, le peloton a laissé vivoter le petit groupe de quatre coureurs qui ont ouvert la route avec environ deux minutes d'avance, sans jamais pouvoir nourrir un espoir autre que celui de montrer leur maillot à la télévision.
À l'arrivée, C'est Alberto Dainese (DSM) qui a raflé la mise, en conservant un boyau d'avance sur son compatriote Jonathan Milan et l'Australien Michael Matthews, dans cette étape presque totalement en faux-plat descendant, sans la moindre bosse au programme.
Les coureurs du Giro dans les rues de Valstagna lors de la 17e étape, le 24 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"C'est dingue. Jusque-là le Giro ne s'était pas passé comme je l'avais souhaité. La semaine dernière j'ai été très malade. J'ai eu des problèmes gastriques et du mal à respirer. C'était aujourd'hui la première journée où j'avais de bonnes sensations et je gagne. Je suis trop content", a réagi l'Italien de 25 ans qui avait déjà remporté une étape l'année dernière sur le Tour d'Italie.
"À la limite"
"J'ai vraiment tout donné, à la fin j'étais à la limite", a ajouté Dainese qui a résisté au finish furieux de Milan, revenu comme une balle. Le coureur de Bahrain, vainqueur de la 2e étape, conforte son maillot cyclamen de meilleur sprinteur avec cette quatrième deuxième place dans ce Giro.
Le Britannique Geraint Thomas toujours leader du Giro à l'arrivée de la 17e étape, le 24 mai. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Au classement général, le Britannique Geraint Thomas (Ineos) porte toujours le maillot rose de leader avec respectivement 18 et 29 secondes d'avance sur le Portugais Joao Almeida (UAE) et le Slovène Primoz Roglic.
"La journée n'avait rien à voir avec ce qu'on avait connu jusque-là. Il faisait beau et chaud à la fin, ça fait du bien. C'était parfait pour garder des forces avant les trois journées qui nous attendent", a souligné Geraint Thomas qui doit fêter jeudi 25 mai ses 37 ans en rose.
Le répit sera de courte durée car la pente va à nouveau s'élever jeudi 25 mai pour une étape courte mais raide (161 km, 3.700 m de dénivelé positif) dans les Dolomites avec, au programme, deux cols de première catégorie, la plus élevée existant sur le Tour d'Italie, et deux de deuxième catégorie.
Le lendemain, ce sera pire encore avec un périple dantesque jusqu'aux Tre Cime di Lavaredo, le toit de cette 106e édition du haut de ses 2.304 m. Avant le contre-la-montre individuel de samedi, ultime juge de paix, sur les pentes affolantes (7,3 km à 12,1%) du Monte Lussari, à la veille de l'arrivée à Rome.
AFP/VNA/CVN