>> Tour d'Espagne : la DSM de Bardet sort vainqueur d'un chrono chaotique
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| Le cycliste belge de la Soudal-Quick Step Remco Evenepoel célèbre sa victoire lors de la troisième étape de la Vuelta entre Suria et Arinsal, en Andorre, le 28 août. |
| Photo : AFP/VNA/CVN |
Le champion de Belgique a réglé le sprint du groupe des cadors de cette Vuelta, réduit à une vingtaine d'éléments au sommet de ce col de première catégorie. Au jeu des bonifications, il figure désormais cinq secondes devant l'Espagnol Enric Mas (Movistar); le jeune espoir français Lenny Martinez (Groupama-FDJ) occupe la troisième place provisoire du podium, à onze secondes.
La joie aurait pourtant pu tourner court pour Evenepoel (Soudal-Quick Step), qui a lourdement chuté après la ligne d'arrivée, en percutant une femme située dans la zone réservée aux assistants des équipes.
Le champion du monde 2022 s'est relevé le visage ensanglanté, sonné par l'impact, mais paraissait avoir retrouvé ses esprits quelques minutes plus tard, avant de se livrer au protocole pour célébrer, à 23 ans, sa troisième victoire d'étape sur le Tour d'Espagne, qu'il a remporté l'an dernier.
À quelques hectomètres de la ligne d'arrivée, le peloton a repris Lennard Kämna, dernier rescapé de l'échappée du jour.
L'Espagnol Juan Ayuso (20 ans) a alors planté la première banderille du groupe des favoris, mais a été pris en chasse par les Jumbo-Visma, menés par Sepp Kuss, habituel lieutenant des leaders Vingegaard et Roglic.
Dans les 200 derniers mètres, Evenepoel, discret durant cette étape partie de Suria et qui arrivait dans les montagnes andorranes, a surgi à 200 m du final pour s'imposer.
Le Danois Vingegaard a tenté de sauter dans sa roue mais le vainqueur de Liège-Bastogne-Liège, qui avait dû abandonner sur le Giro, touché par le COVID, a bien été le plus fort.
En homme pressé, Evenepoel s'empare de la tunique rouge encore plus tôt que lors de l'édition précédente, où il avait dû attendre la sixième étape pour prendre la tête du général.
L'Italien Andrea Piccolo, maillot rouge depuis l'arrivée rendue chaotique par les intempéries dimanche à Barcelone, a cédé à 24 km de l'arrivée.
La formation néerlandaise Jumbo, avec quatre représentants dans les 15 premiers du général, a fait une grosse impression, elle qui arrive sur cette Vuelta avec plusieurs leaders potentiels.
Lenny Martinez, le petit grimpeur de la Groupama-FDJ (20 ans), a fait mieux que répondre aux attentes en prenant la septième place de cette première étape de montagne, s'installant à la troisième place du classement général.
Mardi 29 août, le programme s'annonce moins corsé pour le peloton qui s'élancera d'Andorre-la-Vieille pour rallier Tarragone, 184,6 km plus loin, sur un tracé peu accidenté.
AFP/VNA/CVN
