Tour des Flandres : Quick-Step s'en remet à Asgreen

La cote d'alerte est atteinte pour l'équipe Quick-Step, dominée sur son terrain de chasse préféré et habituée aux succès en cette période, mais la formation de Patrick Lefevere a pour le Tour des Flandres dimanche 3 avril un atout-maître avec le Danois Kasper Asgreen, le vainqueur sortant.

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Le Danois Kasper Asgreen (gauche) à l'entraînement avec le Belge Tim Declercq sur les pavés de Paris-Roubaix.
Photo : AFP/VNA/CVN

Si l'équipe belge affiche 17 victoires à son compteur 2022 toutes courses confondues, elle a accumulé les déconvenues dans les épreuves d'un jour WorldTour. À l'exemple de son comportement transparent, mercredi 30 mars, dans A travers la Flandre (Jannick Steimle 14e), sans jamais peser sur la course. Explications des échecs à répétition et d'une espérance raisonnée :

Un effectif affaibli par les maladies

Un cycle négatif. La formation belge semble engluée jusqu'à présent dans la continuité de Milan-Sanremo, le premier "monument" de la saison (19 mars). Avant la grande classique italienne, deux de ses atouts, l'Italien Davide Ballerini et surtout le champion du monde français Julian Alaphilippe (bronchite), avaient dû renoncer.

Les contrariétés se sont empilées dans l'approche de la campagne flandrienne. Trois coureurs majeurs, le Français Florian Sénéchal, le Belge Yves Lampaert et le Tchèque Zdenek Stybar, sont revenus malade de Paris-Nice. Un autre élément-clé, le Belge Tim Declercq, surnommé le "tracteur" pour sa capacité à tirer longtemps le peloton ou un groupe d'attaquants, a dû observer un arrêt de plus d'un mois, en raison d'un problème cardiaque, avant de reprendre la compétition seulement mercredi.

"Même moi, je suis malade", a déclaré jeudi 31 mars le patron, Patrick Lefevere, lors d'une visioconférence. "Je suis resté à la maison. On a assez de malades comme ça !"

"Il faut accepter la situation actuelle, la panique est mauvaise conseillère", estime Lefevere en relevant un point positif : "C'est une chance que Paris-Roubaix soit reporté d’une semaine (17 avril). Je me souviens qu'en 2001, nous n'avions rien gagné sur les classiques. Et finalement, nous avons pris les trois premières places à Roubaix".

Un surcroît de responsabilités pour Asgreen

"Il peut se passer beaucoup de choses dans le Tour des Flandres", rappelle le patron de l'équipe. "Nous avons un solide Kapser Asgreen et un bon Florian Sénéchal, qui n'a pas eu de chance lors des dernières courses".

Le patron de l'équipe Quick-Step Patrick Lefevere
Photo : AFP/VNA/CVN

"Je mets ça derrière moi", confirme Sénéchal. "Je me sens très bien, voire un peu mieux que l'an passé à la même période (9e en 2021)". Mais, pour le groupe belge, la meilleure carte s'appelle Asgreen.

"Je me sens bien", annonce le Danois. "Je ne suis pas malade, j'ai eu le corona il y a quelques semaines (début février, ndlr). J'ai pu construire ma forme depuis".

Deuxième du Tour des Flandres lors de ses débuts en 2019, Asgreen reconnaît que son équipe est "moins forte que l'an passé". Mais le vainqueur sortant, à l'aise dans les conditions hivernales, pense avoir la condition pour viser une deuxième victoire.

Le scénario idéal ? "J'espère que la course se décantera loin de l'arrivée. C'est plus difficile de partir quand on est le favori. Mais, à la fin, ce sont les meilleurs qui sont toujours devant et je pense que j'en fais partie".

AFP/VNA/CVN

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