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Le Néerlandais Mathieu van der Poel pose avec son trophée, après avoir remporté la semi-classique "À travers la Flandre", le 30 mars à Waregem. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Néerlandais, déjà vainqueur en 2019, a joué magistralement dans le final. Il a réagi à l'entrée des deux derniers kilomètres à l'attaque du Belge Tiejs Benoot, qu'il a devancé aisément sur la ligne. Le groupe de tête, fort de six autres coureurs, a été réglé pour la troisième place par le Britannique Tom Pidcock, renaissant après avoir eu ses premiers classiques gâchés par des problèmes digestifs.
Pour ses débuts dans les flandriennes, Tadej Pogacar a payé un mauvais placement sur l'attaque de l'équipe Ineos (Turner, Pidcock) relayée par van der Poel à 68 km de l'arrivée. "Ils étaient très forts, c'était compliqué de revenir", a reconnu le vainqueur en titre du Tour de France, qui a essayé en vain de rentrer seul sur le groupe de tête, un effort soutenu sur 7-8 kilomètres, avant d'essayer encore par la suite, avec son compatriote Jan Tratnik. "J'étais là pour apprendre", a ajouté malicieusement le Slovène. "Cette course va me servir pour dimanche, ce sera une autre affaire".
Si Pidcock et Pogacar ont donné des signes rassurants sur leur condition dans la perspective du Tour des Flandres, van der Poel (27 ans) a affiché sa force. "Je n'étais pas sûr d'être le plus fort du groupe de tête. J'étais bien mais pas forcément à mon top", a estimé le petit-fils de Raymond Poulidor. "J'espère l'être dimanche".
AFP/VNA/CVN