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Une vue de l'ancienne Bourse de Lille et de la Grand Place le 1er janvier 2022. Le grand départ du Tour de France sera donné de la métropole du Nord en 2025. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Certes, le 5 juillet 2025, le Tour s'élancera pour la cinquième fois de son histoire du département du Nord, "une terre qui respire le vélo" selon les mots du directeur de la course, Christian Prudhomme, lors de la présentation du grand départ.
"On ne pouvait pas revenir en France dans des lieux qui n'aimaient pas viscéralement le sport cycliste et le Tour de France", a-t-il souligné.
"Le vélo, ça fait partie de nos gènes", sourit auprès de l'AFP Martine Aubry, maire de Lille. "Ca va être formidable, il va y avoir une ambiance incroyable".
Mais le parcours des premières étapes contournera habilement les légendaires secteurs pavés de Paris-Roubaix, qui font toujours craindre aux favoris une chute ou une crevaison, pour un départ plus en douceur que les années précédentes.
Les pavés de l'Enfer du Nord avaient pourtant été empruntés par la Grande boucle en 2010, 2014, 2018 et lors du dernier passage du Tour de France dans le Nord, en 2022.
Après des premières étapes vallonnées en 2020, 2021, 2023 et l'an prochain en 2024, ainsi qu'un prologue en 2022, "ce sera la première fois depuis une demi-douzaine d'années qu'un sprinteur pourra s'emparer du premier maillot jaune", a souligné Christian Prudhomme.
Final "redoutable"
Avec trois côtes répertoriées éloignées de l'arrivée et 50 derniers kilomètres plats, la première étape, une boucle de 185 km autour de Lille, sera en effet "une occasion rêvée" pour les spécialistes de la ligne droite, souligne ASO.
Mais, quel que soit celui qui lèvera les bras à Lille, il risque fort de perdre sa tunique de leader dès le lendemain entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer (209 km), où deux côtes dans les 10 derniers kilomètres, à Saint-Etienne-au-Mont (900 m à 11%) puis à Outreau (800 m à 8,8%), devraient profiter aux puncheurs.
Les coureurs cyclistes traversent la ville de Valenciennes, qui accueillera un départ d'étape en 2025, lors de la 3e étape du tour de France entre Liège et Lille en juillet 1950. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Christian Prudhomme espère y voir "les favoris du Tour de France épaule contre épaule dès le premier week-end", dans un final "absolument redoutable".
"On aura à l'évidence des champions devant", a-t-il ajouté.
Quant à la troisième étape, longue de 172 km entre Valenciennes et Dunkerque, elle devrait à nouveau voir s'opposer les meilleurs sprinteurs du plateau, avec une seule difficulté répertoriée au programme, la côte de Cassel (2,3 km à 3,8%).
Ce jour-là, avec des étendues exposées au vent et une arrivée en bord de mer, "c'est le sens du vent qui décidera du scénario: soit le peloton se scindera en plusieurs groupes, soit on se dirigera vers un sprint massif", précise ASO.
"Ca va être terrible, parce que dans le Nord, on sait faire la fête, on sait vivre, on sait profiter des petits bonheurs de la vie", se réjouit d'avance Christian Poiret, président du département du Nord, auprès de l'AFP.
La quatrième étape s'élancera d'Amiens, dans la Somme, pour une destination qui n'a pas encore été dévoilée.
AFP/VNA/CVN