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La réalisatrice Hông Anh dans sa tunique jaune à Astana, au Kazakhstan. |
Photo : VNA/CVN |
Adapté d’une nouvelle de Dô Phuoc Tiên écrite en 1992, avec le scénario conçu par l’écrivain Nguyên Quang Lâp en 1996, Dao cua dân ngu cu raconte les histoires de la vie quotidienne et le sort des habitants d’un petit village de pêcheurs vietnamien, en scrutant leur vie intérieure.
Phuoc (Pham Hông Phuoc), un gars errant, a décidé de suspendre son voyage au restaurant de pot-au-feu de bouc baptisé Dêm trang (Nuit blanche) où il ne pouvait imaginer que sa vie allait changer à tout jamais.
Le patron du restaurant (Hoàng Phuc), taciturne, autoritaire et assez effrayant, a une fille appelée Chu (Ngoc Thanh Tâm). Paralysée des jambes, elle est la honte de son père qu’il dissimule toujours dans la chambre à l’étage dont personne ne s’approche.
Phuoc s’est lié d’amitié avec Miên (Nhan Phuc Vinh), un gaillard au caractère sauvage et insouciant. Leur vie, ainsi que celle des autres dans cette vieille demeure, commencent à se mouvoir, d’une manière lente et insidieuse, mais aussi sensuelle et charnelle.
Ce film a remporté trois prix lors des ASEAN International Films Festival & Awards (AIFFA) 2017, à savoir Meilleur film, Meilleur acteur (pour le rôle tenu par le chanteur Pham Hông Phuoc), et Meilleur cameraman - photographie (pour l’«Artiste du Peuple» Ly Thai Dung).
Née en 1977 dans la province de Trà Vinh (delta du Mékong), Hông Anh a commencé à travailler en tant que réalisatrice et productrice en 2013, après avoir créé le studio cinématographique Blue Productions.
Elle a remporté deux prix de Meilleure actrice au Cerf-volant d’or (Prix de l’Association des cinéastes du Vietnam en 2001 et 2008. Ses films précédents, Duong dua (Race) et Chuyên di cuôi cùng cua chi Phung (Le dernier voyage de Madame Phung), ont impressionné le public comme les critiques.
VNA/CVN