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| Sur la route qui mène aux Terres d’Amanar. |
Aujourd’hui, Rachid Amillat, chargé de communication au Conseil régional de Marrakech-Safi, ne va pas au bureau. Il a une autre "mission" : accompagner une journaliste vietnamienne, venue d’un lointain pays d’Asie du Sud-Est, au complexe touristique des Terres d’Amanar à Al Haouz, une province de la région de Marrakech-Safi. À un site unique que ce Marocain n’a pas encore eu l’occasion de découvrir lui-même.
Départ de Marrakech, capitale de la région, pour Tahanaout, chef-lieu de la province d’Al Haouz. Puis le véhicule emprunte la route d’Asni sur 25 km, à travers un paysage semi-désertique marqué par la couleur ocre des murailles de Marrakech qui s’étendent jusqu’au pied des collines, et des maisons qui se confondent avec la terre aride. Après la commune de Tahanaout, il faut continuer sur 4 km dans la direction d’Asni, jusqu’à un panneau sur la gauche qui indique l’entrée de la piste qui mène aux Terres d’Amanar.
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| Le domaine est situé sur un plateau de 120 ha perché à 1.200 m d’altitude dans le massif du Haut Atlas. |
Le domaine, situé sur un plateau de 120 ha perché à 1.200 m d’altitude dans le massif du Haut Atlas, offre un panorama à couper le souffle sur le fameux mont Toukbal, le plus haut sommet d’Afrique du Nord.
S’adaptant à tout type de clientèle, ce complexe vous emmène loin de toute civilisation pour un cocktail de liberté et de sensations fortes.
Terres de découverte
Défier son équilibre, surmonter ses peurs, maîtriser son corps ou juste prendre le temps, les Terres d’Amanar offrent un large panel d’activités accessibles aux grands comme aux petits.
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| Un groupe de jeunes Marocains prêts à tenter l’aventure. |
Sur place, Rachid Amillat et la journaliste vietnamienne se mêlent à un groupe d’une vingtaine de jeunes Marocains prêts à tenter l’aventure. Au menu, un parcours exceptionnel constitué de tyroliennes, d’un pont de singe, d’un pont suspendu et d’un parcours d’accro-Park. L’occasion de défier le vide tout en admirant des paysages époustouflants composés de montagnes sculptées par l’érosion et creusées de canyons vertigineux.
Face aux défis qui l’attendent, la journaliste sent ses jambes flageoler, refusant tout de go cette "épreuve". "J’ai le vertige", avoue-t-elle. Une décision sur laquelle elle ne reviendra pas.
Seul Rachid Amillat rejoint le groupe des intrépides. Avant de s’engager dans l’aventure, une équipe d’animateurs professionnels leur prodiguent des conseils, notamment la meilleure façon de dompter sa peur du vide, une vraie phobie pour certains.
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| Un guide (droite) donne à Rachid Amillat des conseils avant d’emprunter la tyrolienne, la plus longue d’Afrique (430 m). |
Bien équipés, les éco-aventuriers en herbe commencent le parcours : d’abord traverser une passerelle branlante sans regarder le fond du canyon… Les premiers mètres passés, des cris de peur résonnent dans la vallée. Certaines jeunes filles sont tétanisées ; mais poussées par les encouragements de leurs amis restés derrière, elles arrivent à maîtriser leur peur et à rejoindre l’autre côté du canyon.
Rachid Amillat, lui, avance silencieusement, lentement mais sûrement. "Défier sa peur du vide, suspendu entre ciel et terre, c’est vraiment une expérience unique", estime-t-il.
Puis vient l’autre épreuve, non moins difficile : celle de la tyrolienne, la plus longue d’Afrique (430 m). Accroché au câble par un système de mousquetons et de poulies, le voyageur intrépide a tout le loisir de jouer les Tarzans.
Balades en VTT, randonnées à cheval, tir à l’arc, escalade, trekking..., les Terres d’Amanar offrent aux sportifs d’un jour comme aux sportifs de toujours l’occasion de se dépasser.
Pour les enfants des classes primaires, une aire de jeux leur est réservée avec toboggans, cabanes, mini-tyroliennes.
Sécurité avant tout
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| Vertige et émotions fortes garantis sur le pont suspendu. |
Toutes ces activités sont encadrées par des spécialistes de la randonnée, des sportifs de haut niveau et des animateurs de la région, diplômés et formés au Maroc et en France. "Nous sommes une trentaine d’animateurs. Une formation de trois mois est obligatoire pour tout le staff", informe Mohamed Agmi, un animateur de 34 ans.
Les installations légères, qui offrent toutes les garanties de sécurité imposées par les normes européennes, le balisage du site et l’encadrement des activités par des professionnels permettent de profiter de la nature tout en apprenant à la respecter.
"Les clients sont les plus nombreux le week-end. Il y a des dimanches où l’on peut en accueillir jusqu’à 600. La plupart sont des Marocains", informe Mohamed Agmi.
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| Un espace de détente aux Terres d’Amanar. |
Les Terres d’Amanar proposent également un espace de détente avec une restauration traditionnelle marocaine, des piscines qui surplombent les vallées avec une vue magnifique au loin sur Marrakech ou sur l’Atlas.
De retour au pays, la journaliste vietnamienne gardera des souvenirs mémorables de cet eldorado pour amateurs d’adrénaline ! Une attraction touristique dont le Maroc peut être fier.