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L'Espagnol Rafael Nadal lors des quarts de finale à Rome, le 17 mai. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Lors d'une journée marquée par les forfaits de Roger Federer (jambe droite) et de la No1 mondiale Naomi Osaka (pouce de la main droite), Nadal a de son côté montré qu'il avait la santé et que les deux matches disputés jeudi 16 mai ne l'avaient pas vraiment usé. "C'est bien d'être de nouveau en demi-finale et d'enchaîner de nouveau trois victoires d'affilée", a déclaré le No2 mondial après avoir écarté son compatriote espagnol Fernando Verdasco 6-4, 6-0.
"C'est ma cinquième demi-finale d'affilée. À Indian Wells, je n'ai pas pu jouer, puis à Monte-Carlo, Barcelone et Madrid, j'ai perdu. Mais être là à chaque fois, ça veut dire que je joue à un bon niveau", a-t-il estimé. À dix jours du début de Roland Garros, Nadal l'a montré contre Verdasco, qui a pourtant démarré très fort en breakant d'entrée au premier set et a encore eu trois occasions de prendre le service de Nadal à 4-4.
Ensuite, le match a été à sens unique, le Majorquin accélérant nettement pour inscrire huit jeux de suite alors que Verdasco semblait en panne d'essence. "Au début, il a super bien joué, avec beaucoup de coups gagnants et peu de fautes, en prenant la balle tôt. Après, j'ai pu être plus agressif et lui a ralenti. J'ai fait beaucoup de bonnes choses aujourd'hui, c'est une bonne victoire", a jugé Nadal. Huit fois vainqueur du tournoi de Rome et tenant du titre, Nadal affrontera donc samedi 18 mai Tsitsipas, qui s'est qualifié sans jouer après le retrait de Federer.
Fin du room-service
C'est justement Tsitsipas qui avait battu Nadal la semaine dernière en demi-finales à Madrid. Le Grec avait ensuite été battu en finale par le No1 mondial Novak Djokovic. "Je sais ce qui s'est passé à Madrid. Les solutions, je les connais, mais l'exécution n'est pas facile. La théorie c'est toujours très simple", a souri Nadal.
"Je dois juste bien jouer. Si je le fais, j'ai de bonnes chances. Si je joue mal, je n'aurai pas aucune chance, mais presque", a-t-il ajouté, se réjouissant d'avoir "un peu plus de temps pour (se) reposer et enfin aller dîner", sans avoir à compter sur le room-service. Quant à son futur adversaire, 20 ans et déjà 7e joueur mondial, le roi de la terre battue a assuré qu'il n'était pas surpris de le voir si haut, si tôt.
"C'est normal qu'il y ait des jeunes au sommet. C'est un bon joueur. Chaque année, on fait des pronostics avec mon équipe sur qui sera dans le Top 10 à la fin de saison. J'avais mis Tsitsipas. Je ne dis pas que je suis un génie. C'est juste qu'il était clairement candidat. Il a même mieux commencé que ce que je pensais." Dans l'autre partie du tableau, le premier demi-finaliste est l'Argentin Diego Schwartzman, qui a battu Kei Nishikori 6-4, 6-2 pour atteindre sa première demi-finale en Masters 1000. Schwartzman, 26 ans et 24e joueur mondial, affrontera le vainqueur du match entre Djokovic et l'Argentin Juan Martin Del Potro (9e).
Chez les dames, la Néerlandaise Kiki Bertens a profité du forfait d'Osaka pour atteindre le dernier carré, où elle affrontera la Britannique Johanna Konta, qui a battu en trois sets la Tchèque Vondrousova (6-3, 3-6, 6-1). L'autre demi-finale mettra aux prises une autre Tchèque, Karolina Pliskova, et la Grecque Maria Sakkari, issue des qualifications. Les deux femmes s'étaient déjà rencontrées la saison dernière à Rome. Furieuse après une décision de l'arbitre, Pliskova avait donné plusieurs coups de raquette dans la chaise d'arbitre après sa défaite.
AFP/VNA/CVN