>>Indian Wells : Pennetta et Bacsinszky, des larmes pour une victoire
Le Parisien n'a pas démérité contre le N°4 mondial, finaliste de l'Open d'Australie 2015.
Le 38e mondial a pris le service de l'Écossais dans la première manche pour mener 3-2, ce qui a eu pour effet de piquer au vif Murray, entraîné par la Française Amélie Mauresmo.
Il a aussitôt "débreaké" et gagné quatre jeux de suite pour empocher la première manche en 47 minutes.
Le Français Adrian Mannarino face au Britannique Andy Murray en 8e de finale du Masters 1000 d'Indian Wells, le 18 mars. |
Dans le second set, les deux joueurs sont restés dos à dos jusqu'à ce que Murray s'empare lors du cinquième jeu du service de Mannarino (3-2) qui n'est pas parvenu ensuite à revenir dans la partie perdue après une heure et trente minutes de jeu.
"Je me suis fermé la porte tout seul, j'ai manqué quelques +occas'+, il m'a aussi forcé à prendre beaucoup de risques, il défend super bien. J'ai toujours un ou deux coups de plus à jouer pour faire un point et comme aujourd'hui, c'était un peu plus difficile pour moi physiquement, c'est vite devenu dur", a regretté "Manna".
"Avec du recul, je pourrais tirer du positif de ce match et du tournoi, mais là je suis déçu, je suis surtout focalisé sur les occasions manquées", a-t-il poursuivi.
"C'est difficile de jouer contre des gars de ce calibre : on a beau se préparer mentalement en se disant que cela va être dur, mais tant qu'on ne vit pas sur le court, c'est difficile à imaginer. Mon classement va faire que je vais être amené à les +jouer+ plus souvent, il va falloir prendre leur rythme", a analysé le 8e de finaliste de Wimbledon 2013.
Mannarino, qui a disputé, et perdu, cette année sa première finale dans un tournoi ATP à Auckland, a réussi en allant en huitième de finale son meilleur parcours dans un Masters 1000, les tournois les mieux dotés après ceux du Grand Chelem et le Masters.
Gilles Simon est le dernier Français en lice à Indian Wells : il devait affronter mercredi dans l'après-midi 18 mars en Californie le N°3 mondial, Rafael Nadal.
AFP/VNA/CVN