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Le court central de l'US Open, le 5 septembre 2019 à New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous avons la chance d'être le quatrième tournoi du Grand Chelem (dans l'ordre du calendrier), donc le temps joue pour nous à ce stade", a déclaré le directeur général de l'USTA, Mike Dowse, lors d'une conférence téléphonique avec la presse.
"Nous examinons le moment propice en juin pour prendre notre décision, laquelle s'appuiera sur les avis de cinq ou six médecins que nous consultons. Évidemment, notre ambition est d'organiser le tournoi. Mais le facteur déterminant sera la santé et le bien-être des joueurs, des fans et de notre personnel", a-t-il poursuivi.
En cas de maintien de l'US Open, Mike Dowse, n'imagine pas que le tournoi se déroule sans spectateurs.
"C'est un scénario très improbable. Ce n'est pas dans l'esprit d'une célébration du tennis", a-t-il argué tout en assurant ne pas exclure de devoir jouer à huis clos.
Reste qu'un dernier problème viendra peut-être se poser en terme de calendrier, car les organisateurs de Roland Garros, prévu initialement fin mai, ont reporté l'évènement au 20 septembre à Paris. Soit une semaine à peine après la fin théorique de l'US Open.
Les joueurs seraient alors confrontés à un enchaînement rapproché inédit entre deux tournois du Grand Chelem, Wimbledon ayant été pour sa part annulé cette année en raison du COVID-19.
Actuellement, New York reste la zone la plus affectée par la pandémie aux États-Unis, où on recense plus de 31.000 morts, dont 10.800 dans la "Grosse Pomme".