>>Syrie : l'EI fait exploser un célèbre temple antique à Palmyre
Le temple de Baalshamin était le sanctuaire le plus important du site de Palmyre après celui de Bêl, selon le musée du Louvre à Paris.
Vue en date du 14 mars 2014 du temple de Baalshamin à Palmyre, en Syrie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Sa destruction, annoncée le 23 août, est intervenue moins d'une semaine après la décapitation par les jihadistes de l'ancien chef des Antiquités de Palmyre, Khaled al-Assaad, 82 ans, une référence mondiale sur cette cité antique. Son meurtre "brutal" a été vivement condamné par la communauté internationale.
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit le 24 août horrifié par les attaques "barbares" de l'EI et a fait part de son indignation après le meurtre par décapitation de M. al-Assaad.
"Ces actes de terreur barbares s'ajoutent à une longue liste de crimes commis depuis quatre ans en Syrie contre ses habitants et son héritage", a déclaré Ban dans un communiqué.
La directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova, a affirmé que la destruction de Baalshamin est "un nouveau crime de guerre et une perte considérable pour le peuple syrien et l'humanité". Selon elle, l'EI "tue des personnes et détruit des sites mais (...) ne parviendra pas à effacer cette grande culture de la mémoire mondiale".
"Malgré les obstacles et le fanatisme, la créativité humaine prévaudra, les édifices et les sites seront réhabilités et certains d’entre eux seront reconstruits", a-t-elle insisté.
Le chef de l'ONU a exhorté les pays du monde entier "à s'unir et à agir rapidement pour mettre fin à ces actes terroristes".