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Emmanuel Labrande, directeur de l'Institut français au Vietnam a pris son discours inaugural lors d'une table-ronde tenue à l'Espace le 8 mai. |
Suite à la présentation du directeur de l’Institut français au Vietnam, Emmanuel Labrande, Nguyên Khanh Trung, traducteur du livre, aussi Docteur en sciences de l’éducation, a confié les raisons qui l’ont incité à se lancer dans ce projet de traduction.
Dans un projet précédent, il avait identifié les cinq acteurs principaux de l’éducation : gouvernement, école, professeur, élève et parents. Il avait constaté par la suite que «les réformes dans l’éducation devrait se concentrer autour de ces cinq acteurs. Une alliance et une synchronisation harmonieuses de tous ces éléments conduiront aux meilleurs effets de toutes ces réformes.».
Lors de la recherche de livres pour son fils en classe de 6e, Khanh Trung s’est aperçu que les élèves et les étudiants vietnamiens recevaient peu de consignes sur les méthodes d’apprentissage, et même les professeurs et parents se montraient embarrassés pour conseiller une méthode efficace à leurs élèves ou à leurs enfants. Un jour, par hasard, il est tombé sur le livre d’André Giordan, qui l’a vraiment «impressionné». C’est ce qui a incité ce docteur intéressé par la problématique des méthodes d’apprentissage à traduire cet ouvrage.
Les intervenants ont discuté sur les méthodes d'apprentissage chez les élèves au Vietnam. |
Comment étudier? Expériences à partager...
Les intervenants à cette table-ronde ont partagé leurs expériences, leurs difficultés dans la recherche d’une stratégie convenant à leurs objectifs, à leurs capacités. Giap Van Duong, Docteur en physique à l’Université Vienna, s’est rendu compte que les élèves ont des difficultés pour identifier les objectifs de leurs études. La plupart d’entre eux n’arrivent pas à trouver la motivation, les vraies raisons de l’apprentissage. «Pourquoi étudier?» reste toujours un casse-tête pour les jeunes, ce qui restreint davantage la recherche d’une méthode d’apprentissage plus efficace, qui semble l’élément primordial pour stimuler la motivation et la créativité chez les élèves.
Par la suite, Nguyên Viêt Huy, Docteur en architecture urbaine, ancien étudiant en France, a partagé les difficultés durant ses études à l’étranger. Il a estimé qu’un emploi du temps plus sévère aiderait à renforcer l’esprit de discipline des élèves, et que les connaissances leur sont également utiles pour une bonne intégration dans un environnement multiculturel.
Les auditeurs ont posé plusieurs questions aux intervenants à propos de la méthode d'apprentissage de l'histoire dans les écoles au Vietnam. |
La présentation de Nguyên Quôc Vuong, doctorant de l’université japonaise Kanazawa sur les méthodes d’enseignement et d’études de l’histoire, a attiré l’attention sur le fait que cette matière demeure peu appréciée des élèves. Le problème n’est pas nouveau, mais les mesures et solutions mises en place n’ont pas encore obtenu de résultats probants. Le doctorant a proposé des idées afin de rendre l’enseignement de l’histoire plus créatif. L’objectif est de développer les capacités de réflexion des élèves, et non pas les ennuyer par un apprentissage «par cœur».
En conclusion, les intervenants ont espéré que cette table-ronde apporterait de nouvelles pistes de réflexion aux professeurs et parents dans la recherche d’une méthode d’apprentissage convenant à la fois aux objectifs et capacités des élèves.
Texte et photos : Hông Anh/CVN
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