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Un opposant syrien, combattant au sein du Front national de libération lors d'un entraînement militaire à Idleb, le 11 septembre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Le groupe Failak al-Cham, fort d'environ 10.000 combattants, a commencé à retirer ces matériels lourds de régions situées dans le sud et l'ouest de la province d'Alep, selon l'OSDH. Cette ONG basée à Londres a déclaré que ce retrait avait été initié par le groupe pour satisfaire la Turquie.
Cette dernière a décidé avec la Russie d'établir une zone démilitarisée à partir du 15 octobre entre les forces syriennes et les groupes opposants. Cette zone tampon d'une quinzaine de kilomètres de large devrait être établie entre la région d'Alep, le Nord-Est de la province de Lattaquié, la province d'Idleb et celle de Hama.
L'OSDH a précisé que seul Failak al-Cham, considéré comme le troisième groupe opposant le plus puissant du Nord de la Syrie, a pris l'initiative de commencer à se retirer des zones rurales de la province d'Alep. Il a en revanche affirmé que trois autres groupes opposants comprenant 6.000 combattants avaient rejeté ce plan créant une zone démilitarisée dans le nord de la Syrie.
Le groupe le plus puissant du pays, Hayat Tahrir al-Cham, auquel appartient l'ex-Front Nosra proche d'Al-Qaïda, n'a en revanche pas encore pris de position sur ce sujet.
Xinhua/VNA/CVN