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Un combattant opposant syrien du Front national de libération dans un tank transféré en dehors de la future zone tampon d'Idleb, le 9 octobre. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
Lundi 15 octobre, le délai officiel pour le départ des terroristes, notamment ceux de Hayat Tahrir al-Cham (HTS), de la future "zone démilitarisée" est arrivé à échéance. Il n'a été précédé d'aucun mouvement ou signe de retrait préalable, jetant un doute sur l'accord.
"Selon les informations que nous recevons de nos militaires, l'accord est mis en oeuvre et l'armée est satisfaite de la façon dont la Turquie travaille", a jugé mardi le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov. Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, s'est aussi voulu rassurant.
"Il n'y a aucun souci en ce qui concerne le retrait des armes lourdes (qui était prévu pour le 10 octobre, ndlr) et il ne semble pas y avoir de souci à propos du retrait (...) de certains groupes radicaux", a-t-il déclaré. L'accord russo-turc conclu à Sotchi (Russie) le 17 septembre prévoit une "zone démilitarisée".
Selon cet accord, les armes lourdes des groupes terroristes armés devaient être retirées avant le 10 octobre, tandis que les terroristes avaient jusqu'au 15 octobre pour quitter la zone tampon.
La première échéance a été globalement respectée mais pas la seconde. Le groupe Hayat Tahrir al-Cham (HTS), issu de l'ex-branche d'Al-Qaïda en Syrie et qui contrôle la majorité de la province d'Idleb (Nord-Ouest), a ignoré lundi 15 octobre le délai pour son retrait de cette zone.
APS/VNA/CVN