>>L'UE comme le Royaume-Uni veulent croire qu'un accord demeure possible
>>Brexit: les négociations entre Londres et l'UE dans une impasse
Michel Barnier (gauche), négociateur du Brexit pour l'Union européenne, et Donald Tusk, président du Conseil européen, le 16 octobre à Bruxelles. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
"Pour qu'une percée ait lieu, en plus de la bonne volonté, il faut des faits nouveaux. Demain, je vais demander à la Première ministre Theresa May si elle a des propositions concrètes pour pouvoir sortir de l'impasse", a expliqué M. Tusk à la veille d'un sommet entre dirigeants européens.
Ce sommet avait initialement été présenté comme un "moment de vérité", mais les négociateurs des deux parties ont reconnu dimanche 14 octobre que leurs discussions étaient dans l'impasse, en raison notamment de l'absence d'accord sur le sort de la frontière irlandaise.
Theresa May va venir s'exprimer mercredi soir 17 octobre à Bruxelles devant les dirigeants des autres pays de l'UE, avant de s'éclipser pour laisser les 27 décider entre eux de la marche à suivre pour la poursuite des négociations, à moins de six mois de la date prévue du Brexit.
Interrogé sur le type de "propositions concrètes" qu'il attendait de la part de Mme May, M. Tusk a estimé qu'il fallait "quelque chose de vraiment créatif pour protéger nos valeurs, pour protéger notre marché unique et, en même temps, pour respecter pleinement le Royaume-Uni et sa souveraineté". "Nous avons besoin d'une nouvelle façon de penser", a-t-il ajouté.
AFP/VNA/CVN