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Des drapeaux turc (gauche) et américain (droite) flottent le 17 septembre 2016 au-dessus du village syrien de Tal Abyad, à l'extrême Nord du pays près de la frontière turque. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
L'annonce intervient après trois jours d'intenses discussions avec les États-Unis, qui cherchaient à éviter une nouvelle opération militaire turque dans le Nord de la Syrie.
Les deux parties se sont entendues pour "prendre sans délai les premières mesures destinées à lever les inquiétudes de la Turquie", et "dans ce cadre de créer rapidement en Turquie un centre d'opérations conjointes pour coordonner et gérer la mise en place de la zone de sécurité avec les États-Unis".
Ces derniers jours, Ankara et Washington ont discuté de la création d'une "zone de sécurité" séparant la frontière turque de certaines positions des Unités de protection du peuple (YPG), la principale milice kurde en Syrie, mais achoppaient sur plusieurs points, notamment la profondeur de cette zone.
Selon le ministère turc de la Défense, le but ultime de la Turquie est de créer un "couloir de paix" qui "garantit que nos frères syriens puissent revenir dans leur pays".
La Turquie accueille le plus grand nombre de réfugiés syriens au monde: plus de 3,6 millions sont sur son territoire.
Un peu plus tôt, le ministre turc de la Défense, Hulusi Akar, avait qualifié de "positives" les discussions avec les États-Unis, a rapporté l'agence étatique Anadolu.
La Turquie a averti à plusieurs reprises qu'elle préparait une offensive contre les YPG.