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Un Syrien marche parmi les décombres après un raid aérien qui a frappé le 15 août le quartier de Sakhur, au nord d'Alep, en Syrie. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous sommes dans une phase très active des négociations avec nos partenaires américains (...) et en contact quasi permanent avec Washington", a affirmé M. Choïgou lors d'une interview retransmise à la télévision russe.
"Nous avançons étape par étape vers une configuration - et je ne parle ici que d'Alep - qui nous permettra de trouver des cibles communes et de commencer à nous battre ensemble pour que la paix s'instaure sur cette terre qui souffre depuis longtemps", a-t-il ajouté.
La bataille d'Alep, la plus importante depuis le début du conflit en Syrie en 2011, est cruciale pour Damas comme pour les opposants. Les deux adversaires y ont massé des troupes et tentent de s'emparer de la deuxième ville du pays, divisée depuis 2012 entre quartiers des opposants à l'est et quartiers prorégime à l'ouest.
La Russie a proposé d'instaurer une "pause humanitaire" quotidienne de trois heures à Alep afin de permettre l'acheminement de l'aide humanitaire. Elle craint toutefois que celle-ci ne permette aux opposants de se réapprovisionner en combattants et en matériel.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a reconnu lundi 15 août que cette fenêtre de trois heures ne serait "pas suffisante" pour permettre d'améliorer la situation humanitaire à Alep.
Moscou et Washington se sont mis d'accord en juillet après une visite du secrétaire d'État américain John Kerry dans la capitale russe sur une coopération accrue en Syrie afin de sauver la trêve et combattre les jihadistes, mais les modalités concrètes de cette coopération n'ont pas été rendues publiques.
AFP/VNA/CVN