>>Trêve et pourparlers fortement menacés
>>Reprise des pourparlers de paix sur la Syrie à Genève
L'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Steffan de Mistura, lors d'une conférence de presse, le 18 avril à Genève. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"J'ai entendu l'intention du HCN de suspendre leur participation formelle aux négociations au Palais (des nations) dû à des situations sur place", a indiqué M. De Mistura aux journalistes lors d'une conférence de presse à l'issue de sa rencontre respective lundi 18 avril avec la délégation du gouvernement syrien et celle de l'opposition.
Cependant, l'émissaire onusien a affirmé aller continuer des discussions et consultations avec les deux côtés, du fait que "les discussions indirectes sont très flexibles".
Personne ne peut refuser de reconnaître le fait que les conflits ont frappé certaines zones, notamment à Aleppo, a-t-il indiqué, soulignant que la situation devient "inquiétante".
Néanmoins, il a réitéré que la trêve est toujours respectée "dans nombreuses zones".
Plus tôt dans la journée, Riad Hijab, chef de la délégation de l'opposition syrienne, a fait entendre à travers des médias sociaux que le gouvernement syrien et son allié ont pris les négociations en tant qu'un "prétexte" pour mener leur campagne militaire, et maintenir son siège des zones civiles.
L'acte de suspendre leur "présence formelle" aux négociations constitue un moyen d'exprimer la préoccupation et frustration envers l'actuelle situation humanitaire et sécuritaire, selon le HCN.
Un accord de cessation des hostilités a été négocié par Washington et Moscou et l'accord a été instauré le 27 février. La trêve a facilité l'acheminement des aides humanitaires qui ont atteint une nette majorité des zones assiégées.