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La police militaire russe est arrivée dans la ville de Kobané, dans le Nord syrien, pour des patrouilles conjointes avec les militaires turcs, a annoncé aux journalistes dimanche 27 octobre l’officier russe Mikhaïl Elsoukov. Les militaires sont chargés d’"assurer le contrôle des postes et le respect de la paix sur ce territoire", a-t-il indiqué. L’officier a ajouté que les militaires turcs, en coordination avec les Russes, suivront un trajet préalablement élaboré. Selon lui, les habitants de Kobané, une ville à majorité kurde, ont salué le convoi russe à son passage. Il a indiqué qu’après l’arrivée de l’armée syrienne, les milices kurdes "se retiraient de leurs positions pour permettre aux troupes syriennes d’occuper les positions de l’avant-garde". Le ministère russe de la Défense a pour sa part annoncé que des dizaines de véhicules blindés avaient été acheminés vers la base de Hmeimim, en Syrie, pour assurer les besoin de la police militaire. Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont signé le 22 octobre à Sotchi un mémorandum qui prévoit le déploiement de la police militaire russe et des gardes-frontières syriens dans le nord de la Syrie. Les militaires de ces pays devront assurer le retrait des milices kurdes et de leur armement, d'une bande de 30 kilomètres de profondeur le long de la frontière, dans le Nord-Est de la Syrie, près de la Turquie. Ce territoire avait été visé par l’offensive d’Ankara. À compter du 29 octobre, les Russes et les Turcs devront commencer à patrouiller une bande de 10 kilomètres de profondeur en territoire syrien.
APS/VNA/CVN