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Conférence de presse sur la pollution causée par les bombes et les mines, le 28 mars à Hanoï. |
Photo : Minh Quyêt/VNA/CVN |
Selon un rapport présenté par le ministère du Travail, des Invalides de guerre et des Affaires sociales, le Vietnam fait partie des pays les plus touchés par les bombes et les mines laissées par la guerre.
La totalité des 63 villes et provinces du Vietnam est concernée, et 6,13 millions d’hectares, soit 18,8% de la superficie totale du pays, principalement dans le Centre demeurent des territoires sur lesquels s'aventurer est dangereux.
Environ 800.000 tonnes de bombes, mines et munitions non-explosées et encore actives restent enfouies dans le sol, entraînant une pollution de la terre et de l’eau, outre leurs risques meurtriers pour les populations des régions autrefois théâtre d’opération. Le Vietnam a besoin d'au moins 10 milliards de dollars pour les neutraliser.
Selon des statistiques provisoires, des bombes, mines et munitions non-explosées dans l'ensemble du pays ont tué plus de 40.000 personnes et ont blessé 60.000 autres.
Après la guerre, le Parti et l'État vietnamiens s'intéresse particulièrement aux recherches, à l'élaboration d'un système de gestion et au financement des opérations de déminage. Des dizaines de milliers d'hectares de terre ont été nettoyés. De nombreux projets de déminage ont été réalisés et ont porté leurs fruits.
L’Union de la jeunesse communiste Hô Chi Minh et les autorités de la province de Quang Nam (Centre) célébreront le 4 avril la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l’assistance à la lutte anti-mines. Le même jour, mais en soirée, un programme d’échange sera organisé à Hanoï par l’Association d’assistance aux victimes des bombes et des mines du Vietnam.
VNA/CVN