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Le dernier cri de la technologie sur l'établi du fabricant de luxe suisse IWC à Genève, le 30 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Les exportations de montres suisses ont terminé le semestre en hausse, progressant de 8,1% en juin à 2,1 milliards de francs grâce à la reprise en Europe et à la forte demande aux États-Unis ainsi que dans les pays du Golfe, selon les statistiques de la fédération horlogère.
Durant le mois de juin, elles ont augmenté de 17,5% vers les États-Unis, de 28,7% vers le Royaume-Uni et de 28% vers la France. Les exportations de montres suisses ont également grimpé de 36,4% vers les Émirats arabes unis, de 18% vers l'Arabie saoudite et de 22,2% vers le Qatar.
Vers la Chine, leur recul s'est limité à 6,4% sur le mois écoulé après une chute de 57,8% en avril et de 65,2% en mai.
"Le marché chinois a bénéficié de l'assouplissement progressif des mesures anti-Covid après deux mois de fermeture partielle", note la fédération horlogère dans un communiqué, qui rappelle aussi que la base de comparaison est très élevée.
En juin 2021, les exportations de montres vers la Chine, un marché stratégique pour les produits de luxe, avaient bondi de 93,7%.
Le stand du fabricant suisse Patek Philippe, au salon Watches and Wonders de Genève, le 30 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
En 2020, la Chine avait été le seul marché en croissance pour les exportations horlogères qui s'étaient effondrées partout ailleurs avec le choc de la pandémie.
Après une chute de 21,8% en 2020, les exportations horlogères suisses avaient rebondi de 31,2% en 2021, grâce à la reprise qui s'était amorcée aux États-Unis avant de s'étendre notamment aux pays du Golfe. Plus récemment, la reprise s'est enclenchée en Europe avec le retour des touristes qui viennent y faire leurs achats de produits de luxe.
Mais les confinements en Chine, en particulier à Shanghai, ont suscité des inquiétudes pour le secteur.
La semaine passée l'horloger Swatch Group, propriétaire des marques Omega, Longines et Tissot a évoqué un manque à gagner de 400 millions de francs en Chine durant le premier semestre. L'impact s'est cependant avéré moins fort que redouté.
Le géant du luxe Richemont a, lui, vu ses ventes trimestrielles chuter de 37% en Chine mais a compensé ce repli par la forte demande sur le continent américain et en Europe.