>>La radio numérique connaît ses premiers déboires en Norvège
>>Le suisse Actelion en "négociations exclusives" avec Johnson and Johnson
En 2015, presque 88% des salariés suisses sont satisfaits de leurs conditions de travail et 15% des travailleurs considèrent que leur travail menace leur santé ou leur sécurité, selon l'Enquête européenne sur les conditions de travail réalisée en 2015, dont les résultats ont été publiés lundi 22 mai par le secrétariat d'État suisse à l'économie. Selon cette enquête, le pourcentage d'employés qui déclarent que leur état général de santé est bon ou très bon est élevé en Suisse en comparaison européenne (89% contre 80% en Europe). La part de ceux qui constatent que leur travail a des répercussions négatives sur leur santé est relativement faible (15% contre 27% en Europe). Entre 2005 et 2015, les salariés suisses ont vu la cadence de travail et la pression liée aux délais diminuer pour correspondre aujourd'hui à la moyenne européenne. Environ un tiers des employés suisses déclare devoir travailler les trois quarts du temps à une cadence élevée (32%) ou dans des délais stricts et courts (33%). Également entre 2005 et 2015, la Suisse a enregistré une tendance à la hausse s'agissant de la majeure partie des contraintes physiques investiguées, telles que bruits forts, vibrations, positions douloureuses et mouvements répétitifs. Cette évolution diverge de celle qu'a connue l'Europe, où la part de salariés devant réaliser des travaux impliquant ces contraintes est demeurée stable. Dans les pays voisins, elle est même en diminution. L'Enquête européenne sur les conditions de travail en 2015 a concerné 35 pays et a porté sur plus de 43.000 personnes actives. L'absence d'autonomie en matière d'horaires de travail et de temps de travail combinée à un rythme de travail élevé peut avoir des répercussions particulièrement néfastes sur la santé. Environ 11% des salariés subissent cette combinaison défavorable.