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La coalition de centre-droit et l'extrême droite en Suède ont uni leurs voix mardi 25 septembre pour démettre le Premier ministre social-démocrate Stefan Löfven, affaibli après les législatives du 9 septembre qui n'ont pas permis de dégager de majorité. Une majorité de 204 parlementaires sur 349 ont voté contre la motion de confiance, soit la totalité des élus de l'Alliance (conservateurs, libéraux, centristes et chrétiens-démocrates) et de l'extrême droite, moins une voix. "La Suède a besoin d'un nouveau gouvernement qui recherche un large soutien politique pour mener les réformes", avait plaidé le dirigeant conservateur Ulf Kristersson devant les parlementaires avant ce vote, dont l'issue ne faisait aucun doute. Le président du Parlement, le conservateur Andreas Norlén, doit désormais convier dans les plus brefs délais les représentants des partis siégeant au Riksdag, le Parlement monocaméral du pays scandinave, à des consultations en vue de former un nouveau gouvernement. En attendant le résultat des négociations menées par le président du Parlement, M. Löfven reste à son poste pour expédier les affaires courantes.