Succès d’un projet humanitaire pour les victimes de l’agent orange/dioxine

Cinq années après son lancement, le projet de réhabilitation fonctionnelle communautaire des victimes de l’agent orange/dioxine a abouti à des résultats encourageants en termes d’intégration sociale de ces dernières.

Des exercices de réhabilitation fonctionnelle à des victimes de l'agent orange/dioxine.

Selon les statistiques, ce sont 80 millions de litres de défoliants qui ont été épandus entre 1961 et 1971 par l’armée américaine sur les divers théâtres d’opération au Vietnam, dont près de 61% d’agent orange comprenant de la dioxine. Ces produits ont détruit près de 3,6 millions d’hectares de forêts et de cultures.

Ce sont aussi près de 4,8 millions de Vietnamiens qui ont été contaminés par la dioxine, dont environ trois millions qui en sont des victimes directes. Plusieurs études réalisées par des scientifiques vietnamiens comme étrangers montrent que le taux de cancers et de malformations congénitales au sein des 2e et 3e générations de personnes exposées à l’agent orange/dioxine est très élevé par rapport à la moyenne nationale. Ces victimes de l’agent orange/dioxine sont dans une situation catastrophique car, au-delà des lourdes affections dont elles sont frappées, elles sont aussi les plus pauvres.

Afin de tenter de soulager quelque peu ces victimes, le ministère de la Santé a lancé il y a cinq ans, en collaboration avec l’Université de la santé publique, le projet de réhabilitation fonctionnelle communautaire des victimes de l’agent orange/dioxine dans les trois provinces que sont Thai Binh (Nord), Quang Ngai (Centre) et Dông Nai (Sud). Grâce à celui-ci, 6.670 victimes ont fait l’objet de consultations gratuites, et 655, d’opérations gratuites, sans compter le bénéfice de matériel de réhabilitation fonctionnelle. Ces trois provinces leur ont proposé, en outre, une aide personnelle à domicile à plusieurs milliers de personnes qui ont pu faire l’objet de soins à domicile.

Ce projet est particulièrement humanitaire car il privilégie la réhabilitation fonctionnelle, les soins de santé et la dispense de formations d’apprentissage à ces victimes. Il n’y a pas, en effet, de meilleur moyen pour leur permettre de s’intégrer et d’être un peu plus satisfait de leur vie.

Il s’est avéré d’autant plus utile qu’il a permis aux gens de mieux comprendre les souffrances des victimes de l’agent orange/dioxine.

Phuong Nga/CVN

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