>> Échec du premier lancement d'une fusée par Virgin Orbit aux États-Unis
Le "Cosmic Girl" de la société Virgin Orbit, un Boeing 747 modifié transportant une fusée LauncherOne sous une aile, décolle du désert du Mojave (Californie, États-Unis). |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Cette mesure intervient après le licenciement annoncé la semaine passée de 675 salariés, soit 85% des effectifs de cette filiale de l'empire du milliardaire britannique Richard Branson.
"Bien que nous ayons déployé des efforts considérables pour améliorer notre situation financière et obtenir un financement supplémentaire, nous devons faire ce qui est le mieux pour l'entreprise", justifie le président de Virgin Orbit, Dan Hart, cité dans un communiqué.
Le placement sous la protection de la loi américaine sur les faillites "représente la meilleure voie à suivre pour identifier et finaliser une vente efficace et optimisant la valeur de l'entreprise", ajoute-t-il.
Sa fusée de 21 mètres larguée depuis un Boeing 747 au large des Cornouailles (Royaume-Uni) avait échoué début janvier à atteindre son orbite, provoquant la perte des neuf satellites qu'elle transportait et précipitant la chute de Virgin Orbit.
Créée par Richard Branson en 2017, l'entreprise entendait proposer "une méthode nouvelle et innovante de lancer des satellites" et avait réussi à en mettre 33 en orbite, selon Dan Hart.
Si les projets de petits lanceurs pullulent dans le monde, seul un reste opérationnel à ce stade, celui du néo-zélandais RocketLab. Le cours de Virgin Orbit à la Bourse de New York a terminé en baisse de 3%, à 19 cents, lundi soir 3 avril.
AFP/VNA/CVN