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La fusée Falcon 9 de SpaceX avec à son bord les 60 premiers satellites de la future constellation Starlink, le 14 mai à Cap Canaveral. |
"Maintien au sol pour mettre à jour le logiciel du satellite et faire encore des triples vérifications", a écrit sur Twitter la société créée par Elon Musk. "Volonté de toujours faire tout ce qu'on peut au sol pour maximiser le succès de la mission, prochaine fenêtre de tir dans environ une semaine".
Le lancement était initialement prévu mercredi soir 15 mai mais avait déjà été reporté, en raison des vents. La fusée Falcon 9 devait ensuite décoller de Cap Canaveral en Floride jeudi 16 mai à 22h30 (02h30 GMT vendredi 17 mai), avec à son sommet une coiffe entièrement remplie par les 60 satellites.
SpaceX, leader du marché des lancements, veut saisir une part du futur marché de l'internet de l'espace, que convoitent de nombreuses rivales, comme la start-up OneWeb, ou le géant Amazon, qui est bien moins avancé (projet Kuiper).
Elon Musk espère à terme gagner 3 à 5% du marché mondial de l'internet, une part qu'il a évaluée mercredi 15 mai, lors d'une conférence téléphonique avec la presse, à 30 milliards de dollars par an, soit dix fois plus que ce qu'il gagne avec ses lanceurs.
Le but: financer le développement de ses fusées et vaisseaux spatiaux. Le patron a pour rêve de coloniser Mars. Chaque satellite de Starlink pèse seulement 227 kilogrammes et a été fabriqué en interne à Redmond, près de Seattle.
Le second étage de la fusée commencera à les libérer une heure après le lancement, à 440 km d'altitude, puis ils se propulseront chacun jusqu'à une orbite relativement basse, de 550 km d'altitude, soit au-dessus de la Station spatiale internationale (environ 400 km) mais bien en-dessous de la plupart des autres satellites en orbite terrestre, notamment ceux en orbite géostationnaire à 36.000 km.
APS/VNA/CVN