>>Famine : 1,4 million d'enfants risquent de mourir dans 4 pays
>>Lutte durable contre la pauvreté, une stratégie pour les cinq ans à venir
Les enfants démunis somaliens à Mogadishu. |
"Selon un rapport publié en 2017, les pertes mondiales dues au transfert de bénéfices et à l'évasion fiscale des entreprises étaient estimées entre 150 et 500 milliards de dollars par an", a indiqué une porte-parole de la présidente de l'Assemblée générale des Nations unies lors d'un point de presse.
Ces ressources financières sont autant de sommes manquantes pour des investissements cruciaux dans la santé, l'éducation, le logement, les infrastructures et le bien-être des populations. Le détournement de ces ressources alimente les inégalités et à la pauvreté, a signalé la présidente de l'Assemblée générale des Nations unies, Maria Fernanda Espinosa.
La présidente de l'Assemblée générale a également mentionné que des activités illicites et illégales telles que l'évasion fiscale, la corruption et d'autres crimes affectaient la stabilité économique.
Pour Mme Espinosa, une "volonté politique est nécessaire" pour lutter contre la corruption là où elle existe et à tous les niveaux. Elle estime "qu'il reste encore beaucoup à faire" pour lutter contre les flux financiers illicites, récupérer les avoirs et les restituer là où ils devraient être.
La réunion de haut niveau sur la coopération internationale pour lutter contre les flux financiers illicites est organisée dans le cadre de la "Semaine de la prospérité", une série d'événements organisés par l'Assemblée générale des Nations unies portant sur les thèmes du développement inclusif et de la lutte contre les inégalités socio-économiques. Plusieurs ministres, représentants d'agences onusiennes et experts de la société civile sont réunis à cette occasion pour discuter des moyens de lutter efficacement contre le problème mondial des flux financiers illicites.