Ils ont fait part de leurs préoccupations aux délégations de députés des provinces de Binh Thuân (Centre), Dak Lak (hauts plateaux du Centre) et Tây Ninh (Sud) qui sont allées à leur rencontre, entre le 26 juin et le 7 juillet, au lendemain de la 7e session de l’Assemblée nationale de la XIIIe législature.
Au centre des rencontres figuraient notamment la souveraineté maritime et insulaire, la prévention et la lutte contre la corruption et la gabegie, l’accès des paysans aux emprunts, l’édification de la nouvelle ruralité, la sécurité sociale et les privilèges accordés aux personnes méritantes.
Une rencontre de la délégation des députés de la province de Binh Thuân (Centre) avec des électeurs, le 4 juillet dans le district de Hàm Thuân Bac. |
Photo : Nguyên Thanh/VNA/CVN |
Les électeurs de Dak Lak ont souhaité que le Parti et l’État prennent les mesures nécessaires pour protéger la vie et les biens des populations côtières ainsi que des forces chargées de l’application de la loi en mer, exiger de la Chine de retirer sa plate-forme et ses navires d’escorte des eaux vietnamiennes.
À Tây Ninh, le député Nguyên Manh Tiên, qui représente ses confrères provinciaux, a souligné que l’implantation par la Chine de sa plate-forme pétrolière dans la zone économique exclusive (ZEE) et le plateau continental du Vietnam était une grave violation de la souveraineté, des droits souverains et de la juridiction du Vietnam, comme du droit international.
Plus au Sud, le syndicat et le Service de la justice de la province d’An Giang ont conjointement organisé avec la SARL Oriental Garment An Giang une rencontre pour informer près de 1.300 employés de cette compagnie sur les dernières évolutions en Mer Orientale.
Affirmant que la tenue les défilés pacifiques de protestation contre les actes incorrects de la Chine est juste, les rapporteurs ont indiqué que les ouvriers devraient exprimer leur patriotisme de façon judicieuse, qu’ils ne devraient pas laisser des éléments de mauvaise foi en abuser pour porter atteinte aux biens des entreprises et à l’économie nationale.
Violation chinoise du droit international
Le 2 mai 2014, la Chine a illégalement implanté sa plate-forme Haiyang Shiyou-981 protégée par une armada de navires, y compris militaires, et des avions à 80 milles marins à l’intérieur du plateau continental et de la ZEE du Vietnam. Le 27 mai 2014, elle a déplacé sa plate-forme à 60 milles marins à l’intérieur du plateau continental et de la ZEE du Vietnam.
Les navires d’escorte chinois ont, du 3 mai au 5 juin 2014, attaqué avec des canons à eau et délibérément percuté les navires administratifs vietnamiens, blessant 12 surveillants de la pêche et endommageant 24 navires. Le 26 mai, un gros chalutier chinois a poursuivi et renversé un bateau de pêche vietnamien, qui a fini par sombrer. Les pêcheurs ont failli se noyer, mais s’en sont sortis.
Ces actions chinoises ont gravement violé la souveraineté du Vietnam, les dispositions afférentes du droit international, y compris la Convention des Nations unies sur le droit de la mer de 1982 (CNUDM), et la Déclaration sur la conduite des parties en Mer Orientale (DOC) dont la Chine est partie. Elles affectent la sécurité et la sûreté maritime en Mer Orientale, et nuisent à la paix, à la stabilité et à la coopération dans la région et le monde.
Le Vietnam a fait preuve de retenue maximale, exprimé sa bonne volonté, et épuisé tous canaux de dialogue et de contact à différents niveaux avec la Chine pour protester et demander à la Chine de retirer immédiatement sa plate-forme et ses navires, et de renoncer aux futures intrusions dans les eaux vietnamiennes.
Le Vietnam a également demandé à la Chine de résoudre tous les différends par des mesures pacifiques en conformité avec le droit international, dont la Convention des Nations unies sur le droit de la mer, afin d’éviter la prolongation de la tension, et de s’abstenir d’actions susceptibles de déclencher des conflits entre les deux pays.
VNA/CVN