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Ils pensaient avoir trouvé la paix au Tigré après avoir fui l’Erythrée pour échapper à la conscription obligatoire et au régime d'Asmara mais la guerre en Éthiopie les a rattrapés. Ces quelques dizaines d'hommes, de femmes et d'enfants ont emprunté les mêmes routes poussiéreuses que leurs compagnons d'infortune éthiopiens pour gagner le Soudan lorsque le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a lancé début novembre son opération contre le parti au pouvoir dans la région dissidente du Tigré. Ennemis d'hier, Addis Abeba et Asmara ont signé la paix en 2018, lorsque Abiy Ahmed a écarté du pouvoir le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), honni aussi par le président érythréen, Issaias Afeworki. Or l'offensive lancée début novembre a balayé le sentiment de protection que ressentaient au Tigré les 96.000 réfugiés érythréens.
AFP/VNA/CVN