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Des manifestants à Khartoum, le 31 mai. |
Photo: AFP/VNA/CVN |
La Fédération internationale des droits de l'Homme (FIDH) et les organisations soudanaises Centre africain d'études sur la justice et la paix (ACJPS) et Sudan Human rights Monitor (SHRM) ont demandé également l'envoi au Soudan d'"une mission d'enquête internationale dirigée par l'ONU et l'Union africaine" pour "enquêter sur la répression et obliger les personnes responsables à rendre compte", ont poursuivi les mêmes sources.
Le Soudan est secoué depuis décembre 2018 par un mouvement contestataire qui a entraîné la destitution du président Omar el-Béchir le 11 avril et la désignation d'un Conseil militaire de transition pour gérer les affaires du pays pour une durée déterminée, alors que des mouvements contestataires exigent le transfère du pouvoir aux civils.
Dans un discours télévisé, le chef du conseil de transition, Abdel Fattah al-Burhane, a affirmé mercredi 5 juin "regretter ce qu'il s'est passé" dans la capitale, ajoutant qu'une enquête a été ouverte par le parquet général.
APS/VNA/CVN