>>Le Sommet États-Unis - RPDC à Hanoï parvient à un progrès significatif
Le président américain Donald Trump (gauche) et le président de la RPDC, Kim Jong Un, se rencontrent à Hanoï, le 27 février. |
L’absence d’un accord conclu entre les deux parties ne signifie pas la fin des négociations, a ajouté le Professeur Leon Sigal, directeur du Programme de la sécurité de coopération d’Asie du Nord au sein du Conseil de recherche de sciences sociales des États-Unis. Selon lui, l’importance est que les deux parties se sons réunies pour les négociations.
Abordant d’autres questions relevées par le président américain Donald Trump lors d’une conférence de presse tenue après le sommet, Leon Sigal a indiqué les deux parties établissaient de certains bases pour aboutir à un accord, cependant la différence dans leur reconnaissance et les mesures de sanctions ne permettaient pas de produire un accord commun. Selon lui, les deux parties doivent poursuivre leurs négociations pour un accord commun dans le futur. Il a exprimé ses impressions devant la volonté du leader de la Maison Blanche de poursuivre les dialogues avec le président de la RPDC.
Jenny Town, expert d’étude sur la RPDC et la sécurité en Asie du Nord-Est au sein du Centre d’étude Stimson, a exprimé sa surprise devant l’absence d’un accord entre les deux parties. Les résultats affectent tout le processus de négociations, mais plus de temps pour les négociations sont nécessaires, a-t-elle souligné.
Ces résultats affectent aussi les parties concernées, notamment la République de Corée, qui attend les avancées concrètes dans la levée des sanctions en faveur de la RPDC pour qu'elle puisse renouer les projets de coopération avec ce pays.