>>Le Parlement britannique appuie la nouvelle stratégie de May sur le Brexit
>>Theresa May laissera au Parlement le choix de reporter le Brexit
Le ministre britannique de l'Agriculture, George Eustice. |
Le ministre britannique de l'Agriculture, George Eustice, a indiqué dans sa lettre de démission, reprise par des médias, qu'il redoutait que cette perspective ne "conduise à une série d'évènements avec pour point culminant que l'Union européenne (UE) dicte les termes de toute prolongation qui serait demandée, et l'humiliation finale de notre pays".
"Nous ne pouvons pas négocier un Brexit couronné de succès si nous ne sommes pas prêts à le faire vraiment", a-t-il poursuivi. Mme May a annoncé mardi aux députés qu'elle leur laisserait le choix de reporter la date du Brexit pour "une période courte et limitée" s'ils rejettent son accord de retrait de l'UE et refusent de sortir sans accord.
La Première ministre a répété qu'elle était personnellement opposée à ce report de la date prévue, le 29 mars, et a souligné qu'il ne pourrait pas aller au-delà de juin, car dans le cas contraire, le Royaume-Uni devrait participer aux élections européennes de fin mai.
En cas de rejet, elle demandera aux députés le 13 mars s'ils veulent sortir de l'UE sans accord. S'il refusent, alors elle présentera une motion le 14 mars demandant "si le parlement veut une extension courte et limitée de l'Article 50" du Traité de Lisbonne, qui a enclenché le processus de sortie de l'UE il y a près de deux ans.
Plusieurs de ses ministres ont menacé de démissionner ces derniers jours si le risque d'une sortie sans accord se concrétisait.