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Le secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg, a souligné mercredi 11 juillet que le sort du projet gazier devait être décidé au niveau national et non pas au sein de l’Alliance, en réponse aux critiques du président américain Donald Trump qui jugeait inacceptable de continuer à "défendre" une Allemagne "contrôlée" par le gaz russe. "Décider de l'avenir du gazoduc Nord Stream 2 ne relève pas des compétences de l'Otan", a déclaré M. Stoltenberg, cité par l'agence de presse russe Sputnik. Le chef de l'Otan a indiqué que "les décisions concernant Nord Stream 2 devaient être prises au niveau national". "Plusieurs points de vue subsistent concernant le gazoduc Nord Stream 2. C'est bien connu. Mais ce n'est pas à l'Otan de prendre la décision, c'est une décision des autorités nationales", a-t-il affirmé. L'Otan, a ajouté M. Stoltenberg, "accorde certes de l'attention" au problème de la sécurité énergétique, et de fait "nous le réalisons: les problèmes d'énergie et de sécurité sont liés entre eux". Le gazoduc Nord Stream 2 traversera la mer Baltique, reliant les fournisseurs russes aux consommateurs européens sur plus de 1.200 km. Le pipeline aura une capacité de 55 milliards de mètres cubes de gaz par an. Le coût du projet est estimé à près de 10 milliards d'euros, et Gazprom peut compter sur ses partenaires Engie, OMV, Shell et deux sociétés allemandes, BASF et Uniper, pour le mener à bien.
APS/VNA/CVN