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La mine de diamants d'Alrosa à Mirny, en Sibérie, en septembre 2006. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Un mineur, Alicher Mirzaïev, 36 ans, a été remonté à la surface samedi matin 5 août et hospitalisé. Il se trouve dans un état stable malgré ses blessures dues au froid et sa vie n'est pas en danger, a précisé le service de presse d'Alrosa dans un communiqué.
Huit personnes restent encore portées disparues après l'accident, qui s'est produit vendredi après-midi 4 août dans la mine souterraine "Mir" sur un gisement exploité depuis 1958 en République Sakha, nom officiel de l'immense région de Iakoutie, en Extrême Orient russe, à plus de 4.000 kilomètres à l'est de Moscou.
La quasi totalité des 142 mineurs qui se trouvaient dans la mine au moment de l'inondation avaient été évacués dans les heures qui ont suivi l'accident.
Cause probable : l'arrivée incontrôlée d'eau
Selon les services de secours, qui ont déployé plus de 100 personnes sur place, l'eau qui s'est engouffrée dans la mine provient d'une carrière abandonnée contenant environ 300.000 m3 d'eau."La cause probable de l'accident (...) est l'arrivée incontrôlée d'eau à la suite d'une détérioration de l'environnement géologique et minier", a déclaré Alrosa vendredi soir, assurant que "les équipements (de la mine) avaient été régulièrement vérifiés".
Mir (Paix), gisement exploité depuis 1958, était d'abord une carrière profonde de 1,3 kilomètre et d'un diamètre de plus de 500 mètres jusqu'à l'arrêt de la production à ciel ouvert en 2001.
Cet immense cratère a connu une seconde vie avec l'ouverture d'une mine souterraine en 2009, qui produit désormais un million de tonnes de minerai par an, soit plus de trois millions de carats.
La dernière catastrophe minière meurtrière en Russie remonte à février 2016, quand deux coups de grisou ont fait 36 morts dans la mine de charbon Severnaïa dans le Grand Nord russe, près de la ville de Vorkouta.
AFP/VNA/CVN