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| L’envoyé spécial des Nations unies pour la Syrie, Geir O. Pedersen, devant le Conseil de sécurité le 30 avril. Photo: ONU/CVN |
"Il est clair que seuls un processus politique, et en dernier lieu une solution politique, pourront restaurer la souveraineté de la Syrie, protéger les droits et l'avenir de tous les Syriens, et commencer à s'attaquer aux profondes divisions qui minent la société syrienne", a déclaré l'envoyé spécial au Conseil de sécurité de l'ONU, au cours d'une réunion sur la situation humanitaire en Syrie.
"Il devrait être plus clair que jamais qu'il n'existe pas de solution militaire pour la Syrie. Le cessez-le-feu national stipulé par la résolution 2254 n'a jamais été aussi pertinent ni nécessaire", a-t-il affirmé.
"Les acteurs internationaux ont également pour responsabilité d'approfondir leur dialogue et de soutenir le processus parrainé par l'ONU pendant que nous continuons à travailler directement avec toutes les parties syriennes", a-t-il déclaré.
S'adressant aux journalistes après la réunion du Conseil de sécurité, l'envoyé spécial a déclaré que "trop de civils étaient tués ou déplacés à Idlib". "Il y a un moyen de résoudre la situation, et c'est de lancer un processus politique par le biais de la Commission constitutionnelle", a souligné l'envoyé spécial.
La réunion de jeudi 29 août a principalement porté sur la recrudescence des combats depuis fin avril à Idlib et dans les régions voisines, dans le Nord-Ouest de la Syrie. Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations Unies, plus de 400 000 personnes originaires de ces régions ont fui leur domicile au cours des quatre derniers mois.
Elles se sont pour la plupart réfugiées dans des zones densément peuplées proches de la frontière turque, où l'aide humanitaire est déjà débordée, selon le Rapport du Conseil de sécurité (SCR), un mécanisme dont la mission est d'améliorer la transparence et l'efficacité du Conseil de sécurité.
Xinhua/VNA/CVN