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Nguyên Hoàng Minh, directeur adjoint de la succursale de la Banque d’État à Hô Chi Minh-Ville, déclare : «Nous répondrons aux demandes concernant tous les montants. Le change en petites coupures sera satisfait à n’importe quel moment. Depuis la fin du 3e trimestre, nous avons renforcé l’approvisionnement en petites monnaies dans les banques, même dans celles qui n’en avaient pas fait la demande, afin d’équilibrer le système. Le besoin de petites monnaies est réel mais pas urgente».
À la fin de l’année dernière, la Banque d’État |
Photo : Net/CVN |
La demande de petites monnaies augmente en fin d’année. Naissent ainsi des services de change chez les particuliers. «J’ai des coupures de 1.000 dôngs à 100.000 dôngs, toutes neuves. On en livre à domicile, sans frais supplémentaires. Les billets de petites valeurs sont devenus rares car l’année dernière, la Banque d’État n’en a pas imprimé. Ainsi le taux de change pour obtenir ces billets est plus élevé que pour les sommes plus importantes», déclare Thu Nga, qui gère un site de change sur Internet.
«Les billets sont collectés dans différents endroits, ils ne viennent ainsi pas des mêmes séries, mais sont toujours neufs», affirme un changeur de l’arrondissement de Go Vâp, à Hô Chi Minh-ville.
Les clients peuvent également changer des dôngs contre des dollars américains. Nhân, administrateur d’un autre site, change ainsi 55.000 dôngs pour un billet de 2 dollars. Les frais de change baissent en fonction de la somme à changer. À souligner que le taux de change fixé par la Banque d'État est de 21.458 dôngs le dollar.
Selon une étude des organisations responsables de la circulation de l’argent, les petites monnaies ont été trop utilisées, en particulier dans les temples, les pagodes au Nord et au Centre du pays à l’occasion de diverses célébrations.
Selon la Banque d’État, les frais d’impression des petites monnaies est estimée à 300 milliards de dôngs chaque année. De plus, examiner, classer, transporter et conserver ces billets est cher et demande une importante ressource humaine.
En outre, pendant le Têt, trop d’argent est retiré, provoquant des perturbations. Ainsi, l’année dernière dans les grandes villes comme Hanoi et Hô Chi Minh-Ville, les responsables des sites historiques n’ont pas installé de point de change afin de limiter les effets négatifs. La population est également sensibilisée au fait de ne pas offrir de l’argent neuf, afin d’éviter le gaspillage. En réalité, à la fin de l’année dernière, bien que la Banque d’État ait distribué beaucoup de billets de 10,000 dôngs et de 20,000 dôngs, la plupart de ces derniers ont été retournés après le Têt, or le reste de l’année, la demande des ces monnaies est faible.
Mai Quynh/CVN